règlement annexe
groupes bottin
scénarios préliens
gestion invités
FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
GOLDEN KIDS
COOL KIDS
0000 pts
0000 pts
STUDENTS
CITIZENS

0000 pts
0000 pts
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 :: let's live it up :: samyeong-gu - 사명 :: → quartier résidentiel Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

teenage daydream

Invité
Anonymous
Invité
Lun 1 Oct - 23:09
Invité


La nuit tombe déjà quand son père quitte la demeure familiale. Accoudée à la fenêtre de sa chambre, elle est à nouveau une petite fille, ça dure que quelque instants, mais en bas, son père tique, s’arrête face à la portière ouverte de la voiture privée, chauffeur incrédule à ses pieds. P’t’être bien qu’il hésite un peu à la quitter, soudainement. Mais dans ses mains, son portable doit se mettre à vibrer, parce que ses pupilles se détournent de la gamine pour se poser sur l’écran et il s’engouffre dans l’habitacle qui l’avale tout entier. Eun ae se détourne, le cœur au bord des lèvres qu’elle pince avec violence. C’est qu’elle devrait y être habituée, à force. Les départs, c’est jamais que des allers et retours. C’est pas comme la matriarche, lui va pas se tirer pour pouvoir vivre pleinement sa vocation en la laissant derrière, comme sil elle n’était qu’un tailleur oublié sur le bord du lit. Un meuble qu’on aurait oublié dans le déménagement, ou peut-être abandonné volontairement.

Non, son père revient toujours. Et pourtant, du lot des deux géniteurs dont elle a écopé, c’est lui qu’elle déteste le plus. Parce que c'est plus facile, qu'il est présent, qu'elle peut le haïr et lui claquer une porte au nez de temps à autres. C'est plus difficile d'en vouloir à maman qui s'est tirée pour vivre la vraie vie, une passion qu'Eun ae comprend parfaitement, dont elle retrace chaque parcelle pour se l'approprier et s'en approcher. Juste l'effleurer, le temps d'se pointer à l'université. Un diplôme plus tard, elle débarquera enfin dans sa vie et elle sait pas trop c'qu'elle attend. Qu'elle l'attende, bras ouverts et qu'elle lui chante qu'elle l'a attendu durant trop longtemps ? Qu'c'est trop bon, de pouvoir enfin serrer sa fille dans ses bras ? Quelle niaiserie. Elle pourrait presque se foutre des claques. Sur la table en verre du salon, elle attrape son portable – sait ce qui lui reste à faire. "T’as pas envie de venir à la maison ?" Elle a pas besoin d’une réponse, parce qu’elle sait qu’il faut pas lui dire deux fois, que sa mère est rentrée de Dubaï et qu’elles doivent forcément se prendre la tête, alors se pointer chez les Choe, ça sera un peu comme des vacances pour Blue. Manquera juste la plage et le soleil. Mais ça peut s’arranger, c’est qu’la rentrée, le début de l’année, elle peuvent sécher et se tirer d'ici. Juste quelques jours. Doit bien avoir un défilé auquel assister quelque part dans le monde, non ?

code by belle âme
Invité
Anonymous
Invité
Mar 2 Oct - 15:18
Invité


Blue.
Elle avait le pas léger, l'indifférence ancré dans la plus tendre de ses expressions de contemplation. Elle regardait sa mère. Blue. Elle regardait sa mère, sa posture de duchesse, ce pli familier sur le dessus de ses lèvres, son visage de poupée et ses yeux au brun trop tendre. Elle vit tout ce que le temps n'avait pas daigné lui prendre, le lustre presque troublant de sa chevelure et le rose de ses lèvres qu'elle s'entêtait à teindre d'un rouge sanguin. Elle vit Blue, tout ce qui les liait, la forme d'une mâchoire au contour délicat, cette manière de tenir ses verres - avec le petit doigt vers l'extérieur, mais pas trop, toujours un peu lâchement, comme si elle était prête à le reposer à tout instant.
Elle la trouva particulièrement laide.

Il n'y avait rien de beau dans ce corps gangréné par l'amertume, dans sa voix pas assez grave, dans ses gestes trop sec, trop durs pour une femme de sa classe. Mais la contrariété la rendait ainsi Jia, vulgairement brutal. Et elle ne fut pas surprise Blue, lorsque les doigts graciles vinrent enserré son poignet. Lorsqu'elle la secoua et cria qu'elle devait cesser de se comporter comme un tout, un rien, un quelconque, qu'elle devait être mieux que ça, qu'elle devait manger moins,  être ceci et cela, mais certainement pas comme ça. Et elle s'en foutait fort Blue. Elle s'en foutait si fort qu'elle ne put que lui rire au nez lorsque la rage maternelle vint éclater. Si fort qu'elle ne prenait même plus la peine d'élever la voix, et qu'il n'y avait plus que du mépris  dans son regard, juste de la moquerie sur la courbe de ses cils.
Alors elle le savait Blue, qu'elle était tout aussi hideuse.
Et que c'était beaucoup trop vrai pour qu'elle puisse se sentir mieux.

"T’as pas envie de venir à la maison ?"

Mais il était bien trop tôt pour qu'elle s'en appesantisse, elle préférait attraper son sac à la volé et fuir chez Eun Ae. Elles avaient les mêmes problèmes après tout, une famille dysfonctionnel et l'absence d'amour maternelle.

Chat, t'as un sens du timing par-fait.

C'est la première chose qu'elle dit en abandonnant un baiser sur la joue de la jeune fille Blue, délaissant ses chaussures dans l'entrée pour esquisser quelques pas dans ce salon qu'elle avait bien trop souvent arpenté.

On bouge ou pas?

Vaste interrogation dont dépendait la suite des réjouissances. Alors Ae-Ae, plutôt ange ou démone?

code by belle âme
Invité
Anonymous
Invité
Mar 2 Oct - 21:51
Invité


Faut croire que d’une façon, comme d’une autre, elle l’a senti. C’est qu’elles se connaissent bien, toutes les deux et à force, elle pourrait même prédire les querelles auxquelles se livrent mère et fille avant même qu’elles se déclenchent. Et dans le fond, c'est pas plus compliqué que ça, pas besoin d'être devin ou posséder des facultés de médium. Mère et fille se chamaillent plus souvent que nécessaire, parce que l'adulte s'octroie le droit d'exiger certaines choses que certains parents dignes de ce nom trouveraient largement discutables. Eun ae a certainement pas le père de l'année, mais elle est persuadée qu'il sait. Qu'il sait que Blue, à la maison, c'est pas trop ça, alors il met un point d'honneur à lui ouvrir la porte de la sienne pour un oui ou un non. Et p't'être bien qu'il cherche aussi à amadouer sa fille, un peu. Parfois ça fonctionne. Parfois elle a l'impression que c'est trop faux pour être vrai, qu'il ne se soucie pas réellement de tout ça et qu'il s'en fiche un peu, qu'il y voit l'opportunité de pouvoir se tirer d'ici sans compromis, sans que la culpabilité pointe le bout de son nez. Ouais, ça doit être quelque chose dans ces eaux-là, parce qu'elle a du mal à l'imaginer en bon samaritain, son père. "A toi de voir", rétorque-t-elle en s’avançant à pas feutrés en direction du salon, les mains dans le dos, un sourcil arqué et un sourire jusqu’aux oreilles. "Mais mon père s’absente pendant une semaine, tu peux rester ici autant de temps que tu veux". Le temps que sa mère s’envole pour une destination aléatoire aux quatre coins du monde, sa maison était la sienne. Elle l’était toujours, peu importait les circonstances. Blue aurait pu se ramener à trois heures du matin, les mains couvertes de sang devant la porte qu’elle l’aurait hébergée le temps d’organiser son escale pour les îles Fidji. Bref, Blue, c’était un peu comme une sœur, de celles qui connaissent la maison des Choe comme sa poche, jusqu’à savoir le moindre des secrets que ses murs pouvaient renfermer. "Tu sais c’que je me disais juste avant que t’arrives ?" Elle se laissa machinalement tomber dans le canapé d’angle en cuir importé d’Italie. "Que quelque part dans le monde, il devait forcément y avoir un défilé. Et que nous, on est coincées ici avec ces minables du lycée." Elle marque une pause, relève les yeux pour observer la jeune femme. "Les vacances me manquent déjà, c’est complètement dingue."

code by belle âme
Invité
Anonymous
Invité
Mer 3 Oct - 3:22
Invité


La demeure des Choe était devenu son refuge, un havre de paix où elle échappait à la colère maternelle et aux ingérences de son père. C'était familier, comme une danse trop bien rodée qu'elle se plaisait à incessamment répéter. D'abord elle retirait ses chaussures, négligente, pour le plaisir de glisser sur le parquet ciré, de savourer sa nouvelle tranquillité. Et puis, elle se laissait tomber aux côtés d'Ae, les jambes passés par dessus les siennes et les bras refermés autour d'un plaid. Parfois, c'était l'amorce des nuits décadentes, des tenues de soirées enfilés et des verres promptement échangés - toujours à l'extérieur, jamais là où tonton Choe pourrait les surprendre car tout, toujours, demeurait une question d'apparence. Et puis, moins souvent, ce n'était que l'esquisse de ces longues soirées féminines où les médisances allaient de paire avec les confidences. Des confidences de jeunes filles en fleurs dont les tenant et les aboutissement variaient irrémédiablement. Parce que ces gamines, toutes rouillées qu'elles l'étaient de leurs passions infectes, étaient bonnes pour à peu près tout, sauf la constance.

Oh géniale, avec un peu de chance lady Oscar aura l'obligeance de repartir quelque part pour lancer une nouvelle monde et emmerder quelqu'un d'autres.

Ah sa mère, vaste débat qu'elle ne s'aventurerait pas à aborder. Après tout, elle connaissait la chanson par coeur Eun Ae. Elle y avait déjà assister aux longues disputes, aux échanges trop vifs qui aboutissent à des bousculades, à des gestes secs et brutal - mais jamais plus que ça. Parce qu'il ne faudrait pas marquer sa peau de lait. Blue, il était préférable qu'elle ne s'y heurte trop fort,  que son visage n'en garde aucun stigmates - une cicatrice pour elle était inenvisageable, elle avait bien trop de valeur pour ça. Alors sa mère, souvent, elle passait sa colère sur le mobilier, des vases de designer jusqu'à la porcelaine jonchant le vaisselier, mais jamais sur elle. Jamais sur sa, jolie poupée aux allures de trophée.

Je sais, d'après Amber il a un show case privé à Milan et Chanel présentera en exclusivité sa nouvelle capsule. Et nous on est là, en uniforme, coincé pour trois mois.

Elle plonge son regard dans le sien, une moue au bord des lèvres. Oui, l'été lui manquait. Leur escapade en Italie, leur week end en Californie - tout ça lui manquait. La vie semblait si fade ici, si loin de son mode de vie qu'elle avait l'impression d'y mourir.

Moi aussi, ça me gonfle déjà, les cruches qui essayent de s'imposer dans le réfectoire, les quelconques qui ne comprennent pas qu'un trait d'eye-liner ne fait pas un ravalement facial.

Des problèmes sans importance qui prenaient des proportions énorme une fois cloitré entre les murs de l'école. Car après tout, l'apparence était une forme de domination, avoir les plus beaux cheveux, le plus beau collier, la dernière bague et le sac le plus rare - pour la plupart rien n'était laissé aux hasard. Mais elles, elles n'essayaient pas de se conformer, elles étaient la conformité.

Mais il nous reste tout un tas de non-initiés pour nous occuper..
code by belle âme
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FLUORESCENT ADOLESCENT :: let's live it up :: samyeong-gu - 사명 :: → quartier résidentiel-
Sauter vers: