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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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chanhee ♡ verre pilé

Cha Minkyung
Cha Minkyung
we could be royals
→ arrivée :
01/10/2018
→ messages :
79
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kim jiwoo (wildblumen)
Sam 13 Oct - 21:15
Cha Minkyung
les papillons que j'avais dans le ventre se sont transformés en verre pilé
la panique s’enroule autour de ses os et guide ses pas maladroits, bouteille à la main et le mascara étalé sur les joues en taches grisâtres le long de ses pommettes - le myocarde au bord de ses lèvres machonnées, les larmes à la lisière de ses yeux déjà rougis. la princesse jetée du royaume s’est coupée contre les éclats du prince, et les papillons emballés au fond de son estomac se sont transformés en verre pilé.

c’est sec et elle noie ses pensées dans du soju bon marché ; la brûlure de l’alcool cautérise les plaies, l’étourdissement étouffe ses sentiments et les transforme en bile crachée sur le trottoir. elle a les lippes gercées d’y avoir trop planté ses crocs et le coeur écrasé de l’avoir trop cédé, le sourire tordu de l’avoir fabriqué - elle sait plus où elle va, reine en exil sur son propre territoire.

et il lui faut quelques instants, pour réaliser où ses jambes flageolantes l’ont guidée. chemin hasardeux, le magicien d’oz qui l’abandonne sur le perron d’une maison trop luxueuse pour être la sienne. ça pue le riche à trois kilomètres et il suffit d’un pas de travers pour que quatorze alarmes différentes se déclenchent. mais surtout, c’est chez toi qu’elle s’arrête, la lèvre inférieure tremblotant sur quelque sanglot qu’elle a pas su hurler aux étoiles.

agrainée d’un instinct puéril et irraisonné, elle presse le pouce contre la sonnette à plusieurs reprises, deux ou trois gloussements glissant d’entre ses dents perlées. ça décroche de l’autre côté et la voix paraît agressive, lacée d’un excès de frustration. elle se racle la gorge à outrance mais rien à faire, ses cordes vocales gémissent. “est-ce que chanhee est là? dites-lui que c’est minnie, et que c’est important. s’il vous plaît.” politesse rattrapée au vol, elle trébuche sur deux ou trois syllabes et finalement sur le trottoir, un nouveau flot traître de larmes finissant de ruiner le peu de maquillage qu’elle porte.

c’est qu’elle s’était fait belle pour son prince, espérant secrètement qu’ils partageraient une bouteille de soju devant la lune. qu’elle pensait lui présenter les constellations, et lui confier qu’elle leur avait parlé de lui - qu’elle avait fait des plans sur la comète, pour réaliser douloureusement que c’était entre les jambes d’une autre qu’il trouvait son épiphanie.
alors elle a pris la bouteille, elle en a bu la moitié d’un trait. elle a gerbé, quelque part dans les rues de seohan. elle s’est paumée dans ses entrailles putréfiées et s’est faite recrachée dans le quartier des riches, plébéienne en territoire inconnu. la veille elle se sentait divine, et l’humanité lui est retombée dessus en épée de damoclès mal calibrée.

le portail crisse - autant qu’un portail de riche peut crisser, si tant est qu’on ait oublié de le huiler dans le détail -  et minkyung sursaute, le goulot déjà collé à la bouche. une nouvelle gorgée, peut-être la dernière, se fraie un chemin dans sa trachée congestionnée. ça brûle et c’est douloureusement agréable, l’adrénaline en injection létale dans ses veines nécrosées. “chanheeeee.” elle se plaint et elle pleure, les yeux et le nez qui coulent trop pour être jolie ; taches de rousseur cachées sous les artifices ruinés, les bras tendus vers toi dans l’espoir de grappiller un peu d’affection. “hyuk, il était.. j’suis allée chez lui, je voulais le surprendre.

elle hoquette et tente péniblement de se relever, les rotules tremblantes sous son poids plume. “j’avais pris du soju et une jolie tenue, j’avais fait super attention, et j’étais coiffée aussi, tu sais? mais ça a pas suffi. y avait des bruits bizarres chez lui, et il était pas tout seul. j’crois qu’ils venaient de finir quand je suis arrivée. elle m’a même dit bonjour, cette salope.” ça remonte jusqu’à ses paupières et c’est plus de la tristesse, c’est chargé d’animosité - ça lui fait bizarre d’être haineuse, quelque part. “je croyais que c’était le bon. dis, je peux venir? je sais plus où c’est, chez moi. loin, je crois.
et elle serre les pans un peu dégueulassés de sa chemise, les épaules agitées d’autres sanglots qu’elle retient fièrement.


@BAEK CHANHEE
Baek Chanhee
Baek Chanhee
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Dim 21 Oct - 17:54
Baek Chanhee
les papillons que j'avais dans le ventre se sont transformés en verre pilé
Promesses non-tenues de sortir un temps, d’échapper à ce royaume étouffant pour se perdre dans les éclats ambrés d’alcool salvateur, il connaît déjà ses excuses Chanhee. Sait déjà qu’on lui fera remarquer son absence le lendemain, un sourcil haussé et un mouvement de main pour se faire pardonner. On le sait occupé Chanhee. On connaît la pression du père, suppose l’amour de sa mère qu'on ne voit jamais. Aucun mot pour dénier les rumeurs, et juste un silence comme une mort douce. Plus douce que celle à petit feu que lui offre l’empereur, sa main qui vole, la déception dans ses yeux, le venin dans ses mots. Sa main qui vole, et l’héritier qui chute. Grognement qui passe ses lèvres en guise d’excuse, il doit toujours s’excuser, au près du paternel surtout, pour une erreur qui n’est pas de son ressort. Enfant sous la coupe assassine du père. Enfant qu’on a forcé à grandir, l’horreur comme une vision quotidienne. Et il n’écoute même plus ses mots, ses injures, ses hurlements, son regard dans celui de sa mère, lui intimant de s’en aller. Elle est déjà brisée. Pas besoin de la détruire plus. Pas besoin qu’elle voit ce spectacle. Juste parce qu’il a trop bu l’homme couronné. Qu’il a trop bu et qu’il n’a personne sur qui se défouler, si ce n’est ce fils brouillon, raté, aux faux pas faciles à accuser. Mais quand il en a fini, c’est sous les doigts frêles maternels qu’il se fait rafistoler. Couronne bancale sur sa tête qu’elle tente de redresser, fierté qu’elle tente de lui rendre, mains douces qui pansent ses plaies, profite pour s’attarder sur les traits de son enfant qu’elle voit trop peu. Figure absente qui ne peut que constater les ecchymoses sur l’âme du fruit de ses entrailles. « Non. » La voix rauque dans un cantonais fragile, il la dissuade toujours. De lui promettre qu’ils s’enfuiront. L’avenir qu’elle lui dessine est encore plus fatal que les poings impériaux. Il lui laisse apposer un dernier pansement sur sa joue, pommette trop bien dessinée qui porte la trace sanguine d’un coup trop brutal. Il lui laisse apposer ses dernières gestes d’affection pour la soirée avant de l’enjoindre à disparaître. À se faire oublier pour la soirée. Il compte faire de même aussi, livre dont il reprend la lecture, là dans son antre bien loin des affaires de l’empire dans le grand salon d’apparat. Mais voilà qu’on sonne au domaine. Les yeux du prince qui quitte les mots qui le passionnent, un air inquiet qu’il peine à cacher. L’impression que tous les invités de son père étaient déjà là. Mais la colère divine se déchaine encore, tandis qu’il s’insurge le paternel. Lui rappelant clairement qu’il ne voulait voir personne. Main retenu pour une nouvelle correction par les collaborateurs, et il s’éclipse de son côté, son manteau qui bat contre ses mollets tandis qu’il remonte vers le grand portail de la demeure. Sécurité à qui il fait signe d’ouvrir, et le voilà ombre superbe, dehors, l’inquiétude dans ses yeux d’obsidienne, de savoir Minkyung dehors à une heure pareille. Tendre princesse. De ceux qu’il voudrait protéger, sans savoir si sa maladresse sociale ne finira pas par la briser elle aussi. Son regard qui se pose sur la silhouette, fragile, consolation dans l’alcool, sur son visage la trace de larmes qui lui serrent le cœur. Enfant fragile qui vient s’échouer entre ses bras, son nom dans un sanglot, tandis qu’il la garde contre lui. Maladroit. Mais son affection pourtant réelle. Affection qui lui fait serrer ses bras un peu plus tandis qu’elle mentionne Hyuk, nom trop connu pour le fréquenter dans les couloirs de Nasan, péché lourd qui les lie, qu’elle mentionne ce garçon tandis qu’elle chavire comme son cœur abimé. Il finit même par s’asseoir Chanhee, juste pour mieux la soutenir. Tandis qu’elle se perd dans les affres d’un amour fragile, son cœur aussi fragile que possible. Supplique entre ses lèvres de venir chez lui. Chez le diable. Ce n’est pas Hadès qui règne en maître dans son royaume. Mais voilà, il est faible. Pour ces grands yeux, et cette volonté à ne pas pleurer. Il est faible. « Viens. » Il n’est pas homme de mots Chanhee. Pas de ces gens qui ont des choses à raconter. Le silence comme un ami cher. Et de ses mains maladroites, il la relève, toujours calée contre lui. Sourire rien que pour elle, air froid pour le gardien tandis qu’il l’amène dans sa demeure. « Ça te dit un peu d’escalade ? » Il tente de sourire. D’en faire un jeu. Mais l’entrée principale c’est comme affronter le diable. Et il n’a pas envie qu’elle tombe entre ses mains.
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