Persuasif Doucereux Colérique Immature Nerveux Joueur Taquin Capricieux Infidèle Control freak | personnage inventé ft choi chanhee my id card nom et prenom : (yubin) murmure qui vient délier les langues, soufflé dans la plus belle intimité. yubin, yubin, prénom que peu de gens ont le droit de prononcer ainsi seul, sans le ponctuer du lee. un nom qu'il partage avec une grande partie de la population mais qu'il chérit à sa façon. âge : dix-neuf ans à courir derrière l'éphémère, avide enfant qui désire tout. tout, maintenant. date + lieu de naissance : journée de canicule en ce quinze juillet, beau présage du brasier qui sillonne ses pas. à new-york, dans l'unique but de lui conférer la nationalité américaine. de la ville, il ne se souvient que de rares vacances. nationalité(s) + origine(s) : double nationalité coréano-américaine, il a déjà une idée de celle qu'il abandonnera plus tard. situation financière : l'argent, l'argent, toujours l'argent. il est de ceux qui dispersent les billets, croient en l'amour matériel. il est de ceux qui ne font plus confiance. il est de ceux qui ne réalisent pas le vide au l'intérieur, trop occupée à flamber les linguaux d'or. liquide brûlant. métier, job, études : lycéen, filière économique. situation familiale : papa ou maman. maman ou papa. mais jamais ensemble. tiraillé entre deux maisons depuis son plus jeune âge, ses parents ont toujours été bien trop différent pour coexister au-delà de ses trois premières années. l'un ou l'autre, qu'elle est la différence quand c'est dans les bras de nourrices qu'on le jette. il ne s'en plaint pas, il n'est pas amer. les cadeaux ont suffi à acheter son cœur. situation civile + orientation : il connait l'amour perfide et ne s'y est jamais courbé. garçon de luxure, mais aux lamentations émotionnelles interdites. yubin possède mais il n'appartient à personne. jeune amant qui s'est perdu dans les draps d'inconnus aux prémices de son adolescence, il laisse un corps glacé derrière lui. yubin ne reste jamais jusqu'au l'aurore. signe(s) particulier(s) : des oreilles percées mais ornées uniquement pour quelques occasions, un cerisier en fleur à l'intérieur de la cuisse et une phobie des nombres pairs. groupe : golden kids je veux tes yeux rien que tes yeux ; food fantasy ; horror movies ; zelda ; whiskey sour ; city pop radio ; |
song ☆ sweet dreams (are made of this) music ☆ jazz. film ☆ the nightmare before christmas. manga ☆ neon genesis evangelion, alive. season ☆ the fall. planet ☆ saturn. constellation ☆ orion. colour ☆ white. element ☆ water. flower ☆ lilac.
ENTJ (the commander)
confiant froid
charmant arrogant
ambitieux insensible
intelligent borné
dominant impatient
Il escroquait les cœurs, croquait l’organe laissé meurtri derrière – ne jamais se retourner. Yubin ne se tourna jamais, aveugle aux mots qu’il propageait à chacun de ses pas, volontairement aveugle. Il était la marée, sauvage et inconsciente, déchainée contre les âmes. Le vice en lui se propageant de ses membres jusqu’au bout de ses doigts qu’il resserrait autour d’un coup graciles. Goûts particuliers, l’envie de faire mal à tous, il aimait les larmes séchées au coin de leurs yeux, les lèvres qui s’entrouvraient à la recherche d’air. Désir de fuir la suffocation. Et il suffoquait aussi, les murs ne semblaient jamais assez haut pour contenir sa rage, les étoiles trop proches pour dépasser ses ambitions, roi d’une famille, il se voulait maitre du monde. Ses journées sont vides et son cœur est un gouffre, les soupirs las son doux mantra, le corps vouté redevenu droit dès que les iris se claquent sur lui. Garçon d’apparences, la silhouette fragile mais les poings qui savent viser. Ses amitiés étaient éphémères, ses amours un cercle d’infidélités.
Tu n’as pas de cœur, rictus amer sur son palais âpre, il le sentait pourtant battre son sternum,
tu n’as pas de cœur, les fossettes creusées, il détourna le regard.
the story of my life :
o1. ⊱ Figure stéréotypée de l’homme et la femme pour qui l’argent n’arrivait pas à préserver le mariage, des années alors à tenter de concevoir un enfant, l’espoir de leur union en ses faibles braillements. Yubin était né pour sauver un mariage mais il avait soufflé un peu plus sur les fissures du miroir jusqu’à en éparpiller les morceaux au sol. Il ne se souvenait pas de l’époque où ses parents étaient encore ensemble. De sauveur, il était devenu un poids, ce bagage que chacun gardait pendant la moitié de l’année. Ses parents ne refirent pas leur vie après, workaholic, mariés aux contrats et à leur compte en banque.
o2. ⊱ Il aimait les feux d’artifices, sa petite main enveloppée dans celle d’une nourrice, il n’en ratait aucun. Adulte, ce fut seul qu’il y assistait. Les années n’avaient en rien atténué cette fascination pour ces étoiles artificielles, milles couleurs qui éblouissaient ses iris d’une candeur enfantine. Il n’avait jamais cherché leur fonctionnement, tel un tour de magie dont il se refusait à feuilleter l’explication, il désirait garder leur féerie empreinte dans ses yeux. Il redevenait l’enfant insouciant.
o3. ⊱ écrire une information ici.
o4. ⊱ Sa mère était réapparue tel un ouragan dans un ciel bleu, ses lèvres fardées de rouge, son regard étincelant, il avait quatorze ans quand elle s’était souvenu avoir un fils. Ce n’était que des rencontres hasardeuses dans un couloir quand elle rentrait tard du travail et qu’il descendait à la cuisine pour combler une famine nocturne, sa main qui se frottait maladroitement à sa joue dans une vaine tentative de démonstration affective. Elle lui offrit alors un an de sa vie, douze mois où ils voyagèrent de pays en îles, bercé par ses sourires, les études oubliées pour ce laps de temps. Leurs rapports étaient toujours timides et hésitants, mais elle avait ancré un souvenir dans sa tête qui fit d’elle son parent préféré.
o5. ⊱ Les êtres humains étaient ses jouets préférés, loin des poupées immobiles ou des soldats en plastique qui arboraient sa chambre de môme, les êtres humains pouvaient se casser aussi, de l’intérieur, puis leur peine se projetait dans leurs iris vides, leurs membres tremblants. Il appréciait la mélodie de leurs cris, de ces amis qu’il trahissait une fois leur secret dévoilé, de ces âmes à qui il soufflait un amour d’une nuit. Minwoo était son plus beau trésor, malléable entre ses doigts, faible à ses murmures, amoureux depuis qu’il s’était offert à lui. Il aimait son sourire qui craquait, sa voix qui se brisait, les longs sillons sur ses joues. Il aimait même ses poèmes, ces vers aux romantismes aberrant. Il l’aimait à terre, suppliant.
o6. ⊱ Des sons de jazz accompagnaient les échos de ses rires, la fumée grise se propageait dans la pièce et les lumières venaient doucement épouser les contours de son visage. Clichée de la jeunesse dorée qui n’importait qu’au poids des parents, ses weekends devinrent des soirées psychédéliques où les substances rendaient ses rêves physiques. Des souvenirs flous, le monde qui tourne et une promesse de se retrouver encore la semaine d’après. Etrange que ses amis les plus proches soient ceux dont il se souvenait le moins. .
| bjr |