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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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( kill ) your darlings.

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Anonymous
Invité
Sam 29 Sep - 20:51
Invité
youth knows no pain
the blood on my teeth begins to taste like a poem,
like religion,
like the way you look at
me.

naïve
vaniteuse
sensible
loyale
manipulatrice
capricieuse
obsessionnelle
romantique
séductrice
anxieuse
 
personnage inventé
ft kim jennie
my id card

nom et prenom : il y avait des alignements de pouvoir, des lettres se bousculant formant des symboles de gloire, couronnant des têtes diverses, des élites étincelantes d'une injustice narquoise, préférant l'or des ambitions et l'odeur de l'argent que le travail misérable. elle ne portait l'héritage fortuné que dans la condensation de son sang, que dans l'irrigation de sa chair, et les rares tabloïds amassés, son nom, lui ne reflétait que les affaires mineures d'un père éclipsé choi. c'était finalement la matriarche qui avait fait sonné le faste découlant de son prénom, yerin. cela sonnait comme un petit poème, un lyrisme adolescent gravé sur le tronc d'un arbre, semblable aux battements du cœur jeune, le tambour de ses amours mystérieux.
âge : l'insolence de l'adolescence trépignant sur son cerveau, elle avait la langue des mélodrames, les yeux des nymphettes aux dentelles pâles, et puis cet adorable faciès qui rappelait sa jouvence semi-éternelle. il y avait quelque-chose d'innocent dans la manière qu'elle avait d'enrouler ses cheveux sur ses doigts manucurés, quelque-chose d'attendrissant quand elle se pavanait le rouge à lèvres flamboyant et les talons bruyants, elle tentait d'être femme...femme-enfant, gamine trop grande tentant désespérément de tromper le temps de ses dix-sept ans. et telle une nature morte, éclatante sous un œil naïf, elle pourrissait petit à petit jusqu'à la racine sous un œil attendri.
date + lieu de naissance : ensanglantant les dorures du ciel, naissant à l'aube d'un 14 juillet dans un séoul cancérisé, numérisé, informatisé, elle souleva les battants parentaux de ses premiers cris...ses seuls et véritables cris qu'elle tente dans ses souffles de retrouver : ce premier high de la vie.
nationalité(s) + origine(s) : rien d'autre que la fierté coréenne, que l'excellence de la richesse. et peut-être que, lorsqu'elle secouait ses jupes, le sourire dévorant ses joues de bambin, elle avait une ascendance divine.
situation financière : elle avait la grandeur et les caprices des angelots, le blues des enfants riches.
métier, job, études : criminelle du vingt-et-unième siècle, faisant claquer sa langue contre son palet, l'air narquois, l'amour malicieux, millennial aux poignées attachés à la bienséance minimale, ce "droit" dont elle devait profiter...la vérité était que yerin ne profitait de rien, le lait tournait au vinaigre dans sa bouche, ses sautes d'humeur faisant valser les feuilles et livres qu'elle ne prenait jamais la peine d'étudier, seulement de décorer de millions de couleurs, petite prisonnière d'une cage dorée rêvant des grandes rues que des grands couloirs, lycéenne à la réputation joliment chaotique se moquant de l'autorité pour un peu d'attention (filière arts plastiques).
situation familiale : c'était le pouvoir de la matriarche qui résonnait dans la résidence, ses papiers de justice gagnés, ses triomphes faisant trembler ceux qui osaient s'opposer à elle. Ahn Yerim, une identité circulant sur les podiums, dans les backstages des plus grands couturiers, cette critique à l’œil acerbe, à la bouche perverse ayant monté sa fortune sur la critique de mode, faisant tournoyer de son stylo noir la moitié des collections. fière femme indépendante, gérant son cœur comme on gère une entreprise : lorsqu'il ne sert plus, on le jette. et elle s'était débarrassée du paternel Choi, par lassitude, par envie de retrouver des bras plus jeunes, parce qu'elle avait réussi à infiltrer son corps et y ronger les ventricules jusqu'à ce qu'il soit éperdument dépendant d'elle. une mante religieuse ayant imposé le divorce, ayant réclamé la garde de l'enfant Choi pour détruire un peu plus, pour gagner toujours plus.
situation civile + orientation : et le miel à ses lèvres s'entremêle au lait floral, amer et dérangeant, détruisant la douceur du sucre, la malice des baisers volés...rose aux épines de rumeurs, de regards fascinés, de murmures malsains et doigts pointés. maudite à répéter des patterns toxiques, à s'empoisonner, tourner la tête et puis courir en y laissant des plumes. elle avait le battant meurtri, l'esprit hanté, la folie détonante, l'envie d'aimer et de donner, d'offrir et se sacrifier. le désir d'être abattue par leurs yeux, s'effondrer dans une marre de son propre sang...après tout, seul le culte de véritables dieux requiert le carmin liquide. yerin aimait l'attention, yerin aimait souffrir. yerin, poupée désarticulée dont on ouvrait la bouche en s'y fourrant avec plaisir pervers, sans même l'intention de la remarquer. love out of lust...il y avait ce fantôme auquel elle s'accrochait, l'incriminant de ses bêtises gamines, de son indécision et de son silence. il y avait ces corps auxquels elle était accrochée...malgré elle, unrequited love (toujours aimer à la folie sans l'être en retour parce que ça fait plus mal comme ça, c'est peut-être mieux ainsi). yerin n'avait que le romanesque de sa personne, que la poésie romantique de ses mots, que la douceur de sa voix, le parfum des fleurs et de la figue embaumant son corps laiteux, et la morbidesse des tréfonds de son âme...
signe(s) particulier(s) : cette habitude de sucer des sucettes à la cerise, tâchant ses lèvres de rouge (semi-femme fatale), ou celle de coincer des cigarettes lorsqu'elle paniquait ou songeait. puis elle enroulait ses cheveux à ses doigts comme des bagues de fiançailles qu'elle s'offrait à elle-même, comme  si elle s'aimait en étant quelqu'un d'autre. sa posture droite, ses gestes légers et graciles, cette impression de flotter lorsqu'elle marchait tout ça parce qu'elle était ballerine, qu'elle aimait danser et s'oublier dans la douleur des pointes. des chaussons de danse, d'ailleurs, toujours fourrés dans son sac, un parfum de luxe (mademoiselle coco) accompagnant ses livres, puis quelques tubes de gloss ou rouges à lèvres. cette anxiété l'obligeant à engloutir de fades pilules. les yeux toujours au bord des larmes alors qu'un sourire (malicieux ou sincère) venait creuser ses joues, colorer ses pommettes de rose. puis il fallait qu'elle passe ses mains sur ses jupes plissées, qu'elle tire toujours plus haut ses bas noirs, et compte le nombre de calories dans ses plats. cette stupide impression qu'un bain moussant, des macarons et une flûte de champagne peuvent tout régler, que les chiffres descendant et s'accumulant dans son compte en banque sont les seuls thérapeutes sur lesquels compter.
groupe : golden kids
 
[cheesy horror music], rich kids blues, so sad so sexy, oops i did it again, can ladies kill ?, the lost art of murder, white black swan, sleeping beauty, what blair waldorf would do, fallen angel, babydoll, gods & monsters, sweet serial killer, love you just a little too much, mermaid hotel, [ l o v e l e s s  generation], melodrama, homemade dynamite, tomie, cut me and i'll bleed dior, ophelia, high on anxiety, ruined, loyalty & orgasms, white lies, emotive, how to get away with a murder, wish i've been a teen idle, carrie the prom queen, aquarelle, lonely hearts club, primadonna girl, daddy issues, a little loss of innocence, 21st century whore, wasting my young years


( soundtrack )
( moodboard )

L'essence des films noirs prévisibles, le gothisme colorés, puisant sa force vitale dans des flots de sang pailletés, des divas glamour aux crânes défoncés, des robes de sequins déchirées et la comédie de la mort faisant trembler les gorges spectatrices.
Yerin s'élevait en richesse désabusée, en jolie prom queen des années 80 perchée sur des talons flamboyants. Elle avait cette couronne en toc, et ce sourire figé des poupées désarticulées, des prototypes de pestes distribués dans les grandes surfaces. Le regard porté sur le trophée, sur le diadème du lycée, les ballons s'envolant à ses côtés...elle les faisait voler, elle et son aura mystique accouplant jalousie et fascination, sorcière du vingt-et-unième siècle, des cris stridents semi-comiques, un jeu d'acteur terrible...
Yerin, ballerine aux tutus tâchés de rouge, de ces liquides dont elle abreuvait ses lèvres voluptueuses...pour un semblant d'existence et de baisers sur ce visage pâles, une touche d'amour et de séduction sur ce faciès d'enfant. Lolita claquant sa langue contre un chewing-gum rose, elle portait l'amérique dans son sein, liberté de sucer et le rêve d'une gloire factice. Yerin c'était ce mélange d'une sucrerie acidulée et de ce goût de rouille que pouvaient avoir les steaks mal chauffés...cette étrange association de la vilaine des contes de fées et la princesse abandonnée...
Yerin...ça sonnait comme un énième poème adolescent. Yerin, c'était le nom de scène, de l'actrice qui masquait ses émotions tonitruantes de poudre et de carmin. C'était celle qui pouvait faire pleurer le diable, et peut-être même tous les dieux réunis. Celle qui de sa vanité pouvait tourner une situation en centre de son histoire à elle. Semblable à la statue d'ivoire d'une reine éternisée dans sa tragédie, elle avait la majesté des drames, le goût de la mélancolie et des cris des héros. Lorsque la fatalité frappait contre le cœur, lorsque les femmes attrapaient leur poitrine, arrachant leur corset, les cheveux ébouriffés, la gorge veinée, les yeux gonflés et que les hommes retournaient leur lame contre eux-même d'un air solennel, dans la fierté de leur tristesse, le suicide de leur âme...craquelée. Elle rimait avec mélodramatique...avec ces excès d'émotions et de naïveté.
On le savait qu'elle finirait écrasée contre le béton. On le savait simplement, de manière silencieuse, le jugement prêt à transpercer son myocarde. Elle finirait la tête explosée formant des galaxies de chair et de cervelle, la couleur nocturne abaissant un rideau sur la scène quasi-dramatique, puis ce verre d'alcool brisé dans la marre de sang...ce verre décomposé qui formerait cet amas d'étoiles, réfléchissant tous les fars des voitures, pointant des faisceaux sur les faciès curieux, venus pour se délecter de la morbidité. De la chute d'une petite primadonna.
Mais pour le moment, elle était sur cette scène, remportant le titre de beauté d'un lycée ennuyé, saluant la foule juvénile battant de ses faux-cils avec ferveur et fierté. Bouquet fleurissant dans un bras, l'autre tendu vers le ciel, vers ces lumières qui n'éclairaient qu'elle...Starlette miniature, symbole de la réussite de ce système réduit d'une société corrompu, les dents éclatantes, les joues écarlates et les yeux incrustés de glitters. Apothéose d'une jeune adolescente dont les hormones fuitaient de son cerveau embué de parfums de luxe, d'un ego fragilisé par les commentaires d'une maternelle-déesse, c'était pour cette attention que la sirène tournoyait sur les planches, les pointes ensanglantant ses chaussons roses poudrés, qu'elle se voulait cygne blanc. Qu'elle se désirait cygne blanc, et s'était imposée comme tel.
Fin heureuse pour la pouffe des couloirs, qui préférait dévorer des lèvres que des bouquins, recherchant l'amour dans des draps hantés.
Un The End fantomatique tremblotant sur l'écran obscur.
Une musique s'élevant dans les airs, et un énorme bruit venant troubler le bonheur superficiel, insufflé par la souveraineté plastique.
Un cri. Et c'était la Yerin ensanglantée que l'on voyait, face à la masse étonnée, face à la masse troublée. Le visage dégoutté, les larmes débordant de son cœur, ce sang de porc entachant sa jolie robe de pseudo-célébrité, masquant ses traits et décolorant sa personne de rouge. Vision d'horreur, vision glamour. C'était tout ce que représentait Yerin...
Et le cygne blanc n'avait décroché que le rôle du cygne noir du ballet.

murder
murder
murder


yeah, it's called murder baby !


See, everything is sex
Except sex, which is power
You know power is just sex
You screw me and I'll screw you too


You asked if I was feeling it, I’m psycho high
Know you won’t remember in the morning when
I speak my mind
Lights are on and they’ve gone home, but who am I?
Oh, how fast the evening passes, cleaning up
The champagne glasses

We told you this was melodrama
(Oh, how fast the evening passes
Cleaning up the champagne glasses)
Our only wish is melodrama
(Oh, how fast the evening passes
Cleaning up the champagne glasses)

And the terror
And the horror
When we wonder why we bother
And the terror and the horror
God, I wonder why we bother
All the glamour and the trauma and the fuckin'
Melodrama

All the gun fights
And the lime lights
And the holy sick divine nights
They’ll talk about us, all the lovers
How we kiss and kill each other
They’ll talk about us, and discover
How we kissed and killed each other

We told you this was melodrama
You wanted something that we offer

vraie femme tue son mec D:
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Anonymous
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Sam 29 Sep - 20:51
Invité
glory & gore
But we’re the greatest
They’ll hang us in the Louvre
Down the back, but who cares—still the Louvre


Quelques fois, Yerin se demandait ce qu'elle faisait là.

. Dans la torpeur des événements, dans l'enchaînement des sentiments, des couleurs en saturation, des visages en surréalisme. Toutes ces violentes énergies faisant trembler son corps, des vivacités en concentré, se perdant dans l'atrocité de la nuit. Tous ces corps massés dans un seul compartiment, comme des crayons soigneusement dérangés dans une trousse, comme des tâches de peintures transperçant la pâleur des feuilles...des doigts teintés de craies éclatantes, essuyé sur de propres et jolis vêtements. Et toute cette musique embrouillant les battements de son cœur, résonnant dans sa cage thoracique. —coincée dans les rires, et les verres d'alcools, les couloirs ténébreux où l'intime jeunesse exploitait ses charmes. Emportée par les sourires, les pieds dansants et l'étrange familiarité, l’amabilité silencieuse s'installant entre les gens et tout ce surplus de joie dégoulinant de tous les pores.

Yerin perdait toute notion de raison.

C'était des moments qui entraînaient inévitablement le crash des voitures et les chairs bousillées. La brutalité de la vie, et la douceur des morts. La sauvagerie de la Fatalité et le bonheur des foules curieuses. C'était des plaisirs morbides que d'hurler au plafond des paroles américaines (-qu'elle ne saisissait honnêtement qu'à moitié), que de se penser éternelle et oublier cette évanescence la liant à la boue et la crasse des sols terreux. Des obligations ruées que d'embrasser des lèvres humides de soju, claquer ses dents contre d'autres imbibées de nicotine...transpercer les bouches de son amour, provoquer les déités et peut-être même la société dans des ébats étouffés par les soirées.

Ils valsaient tous dans cette tempête de lumières artificielles, de fumées grisâtres et esprits empoisonnés. Lorsqu'elle se concentrait assez, Yerin, elle était certaine de voir des fantômes.
Cette fille qui tirait sans cesse sur sa jupe, un verre rouge transportant sa main vers son gosier, ce garçon qui murmurait avec l'ardeur des hurlements des mots ridicules à l'oreille de son coup de cœur, cet autre, reclus dans le coin de la salle, observant la foule...croisant son regard à elle, il le savait tout aussi bien qu'elle : ils étaient tous morts cette nuit. Ou mourrait plus tard, au petit matin, dans les regrets de maux de crâne, dans les métros bondés d'adultes partant au travail, dans des draps encore moites de présences envolées. C'était inévitable. On y cramait ses ailes, à la lueur des projecteurs.
C'était son train de vie...attendant qu'il déraille et se prenne un muret.

Puis cette terreur.
Puis cette horreur.
Quand elle retrouvait les traits connus, amicaux et aimés. Quand elle reconnaissait les étincelles infernales dans leurs pupilles et le sens du devoir courbant leurs lèvres pincées.
Ce profond désir de retrouver le confort de l'inconnu au milieu des cadavres que de se jeter dans les bras des vivants.
Yerin, elle avait peur des vivants. Peur qu'ils lui brisent le cœur, qu'ils la forcent à faire des choses, qu'ils haussent le ton et la regardent avec mépris. Pire, qu'ils l'ignorent...Les morts savaient aimer, eux. Avec la délicatesse d'un mutisme, la quiétude des bouquets fleurissant leurs tombes, le romantisme des poèmes victoriens...mais qu'en savait-elle vraiment ? 17 ans et toujours conne. Incapable de se dépouiller de sa candeur enfantine, de ses grands yeux larmoyants et sa moue capricieuse. Incapable de se débarrasser des astres emmêlés à ses cheveux bruns, sortant par constellations de sa cervelle rêveuse...agglutinée à des songes impossibles, des lyrismes ridicules. Ce cerveau de moineau, qu'ils devaient surement souvent penser, une ruche de stupidités...de naïveté infinie. Elle avait des os de verre et une peau de dentelle. Des joues de bourgeons de roses, une bouche fruitée.

Ballerine-étoile.

Soudain,
elle se souvenait comment elle avait bercé un amant dans ses bras, dans son propre lit d'enfant. Dans du linge blanc et rose poudré avait-elle invité son corps à s'allonger à ses côtés, auprès d'elle...tout près d'elle. Il fallait que leurs doigts s'entrelacent et que sa paume embrasse parfaitement sa joue suintée de sueur. C'était ainsi que le ciel l'avait écrit, que les planètes l'avaient voulu, elle s'en était persuadée. Adolescents amoureux, cruauté de l'univers s'abattant dans la chambre quasi-nuptiale...
Les boums-boums ricochaient encore contre les murs ce matin(nuit)-là, tambourinant dans leur enclave secrète dans lesquels volaient les quelques murmures de Yerin. A peine distinguables, les discussions des membres du groupe s'invitaient sous forme d'ondes...il y avait les rires, puis les fracas des bouteilles, les tintements des verres, les meubles raclant le sol, ce ménage indiscernable proprement derrière le mur pâle d'ombres. La soirée avait été bruyante et chaotique, fatigante de danses et d'alcools liquidés. Des drogues abusées. Elle s'était néanmoins déroulée selon les plans pré-établis, et il ne restait qu'au temps de faire sa partie.
Yerin, elle s'était pensée spectatrice d'une tragédie grecque, d'une comédie vulgaire de Shakespeare où le fou saccageait les scènes, tourmentait les petits esprits. Etant surprise à chaque verre consommé, anxieuse de la situation, souriante aux paroles, applaudissant des mains à chaque battement de cœur rompu...
Yerin aimait se penser frêle spectatrice. Hors de la scène, hors de ce .
Mais elle était la cause de ce là, de cette chose monstrueuse qui avait envenimée toutes les existences...le démon de son insouciance propageant son poison dans chaque être, dans chaque vie, s'incrustant comme un mauvais souvenir, toquant au crâne et répétant une pourriture originelle : d'un certain fruit croqué par des pairs pourchassés. La jeune fille n'était ni la victime, ni un passif public, mais bien l'auteur, la coupable sorcière d’ensorcellements mystérieux qui faisaient qu'on ne pouvait que l'aimer. Que vouloir la défendre, la posséder et l'étreindre de ses mains, les jointures pâlissant sous la pression.
N'était-ce pas une femme qui avait commencé la guerre de Troie ?
Qu'un trou peut-être était-elle...laissant passer les serpents et les yeux trop malicieux dans l'antre des seigneurs.
Et l'un d'eux respirait faiblement sous ses caresses. Gémissant faiblement, la tête perdue dans d'autres néants, des galaxies noires d'affliction. Yerin...je ne me sens pas bien. avait-il laissé échappé entre cette commissure desséchée...l'haleine voyageant jusqu'à ses narines, empestant fortement d'une acidité particulière.
D'une décomposition prématurée.
Chut...le rassura-t-elle, posant sa jolie tête sur son torse agonisant, tente de dormir, tu iras mieux demain.
Étrangement, dans son chagrin était-il doucereux, attirant dans la détresse des martyrs taillés des cathédrales européennes, charme morbide à l'occidentale, vouant un culte à la douleur et l'humble mort. Dans leur léthargie, leur chair se nouant, la jeune fille s'évertuant à creuser une maison en son sein, dans le thorax du squelette, ils avaient quelque-chose de poétique. Quelque-chose de touchant. Oh et peut-être bien que le diable lui-même versait une larme à leur sort malheureux, regrettant ses manigances et ses tentations destructrices. Une scène d'un indolent bonheur assombri...cruel et répugnant.

Car...la vie le savait, plongée dans les bras de son amant, la jeune fille en fleurs ne connaissait que trop l'avenir : demain...il n'y en aurait qu'un qui se réveillerait.
L'autre dormirait profondément.
A jamais.
Son corps invité à s'allonger dans un cercueil innocent, le coussin recouvrant sa face pour en finir avec les supplices déchirant son myocarde.
Des traces de larmes, des ruines de pureté délaissés sur le haut du futur cadavre, incriminant la belle et riche jeunesse d'un machiavélisme déroutant.
Peut-être que finalement Yerin l'appréciait réellement, peut-être que ses cuisses violentées et ses hurlements tonitruants contre son crâne n'étaient rien. Peut-être que ses menaces et cette envie d'un pouvoir malsain n'étaient rien. Peut-être qu'elle pouvait revenir en arrière et lui demander de rouvrir les yeux pour lui susurrer à quel point il l'aimait. A quel point il regrettait ses actions, et elle le pardonnerait (comme elle l'avait toujours fait).
Oh oui, elle en était certaine.
Tout s'arrangerait.

Young-gi ? sa petite voix battant faiblement de l'aile, ses yeux se relevant vers le ciel.







Et dans le silence, ça s'imposa à elle, brutalement. Une évidence qui avait été voilée de vaines croyances. Elle avait été, elle était et elle restera

pathologiquement amoureuse.
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Sam 29 Sep - 21:01
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tu es belle! ( kill ) your darlings. 2187990738
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hisakawa yuki
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hisakawa yuki
BIENVENUUUUUE AHHH jennie ( kill ) your darlings. 1793287480 ( kill ) your darlings. 1793287480
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@"chung suyeon" toi d'abord t'es belle ( kill ) your darlings. 4089548412 ( kill ) your darlings. 2290635941

@"hisakawa yuki" merci ma star ( kill ) your darlings. 3200286260
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Min Yoshi
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Sam 29 Sep - 21:48
Min Yoshi
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Jang Jaewon
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Jang Jaewon
sit on my face.
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Sam 29 Sep - 22:02
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trop belle ma meuf
No Sian
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Sam 29 Sep - 22:28
No Sian
tu m'as rappelé d'installer le système de mentions, merci ( kill ) your darlings. 3200286260
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