Est-ce qu’il était vexé ? Il était même pire que ça totalement frustré de ce que venait de lui faire le grec. Il le touchait, il le chauffait clairement et le voilà maintenant en train de chercher un tube de peinture. Les sourcils du blond se froncèrent alors que l’orgueil de celui-ci en pris également un coup. « Tu sais très bien que je déteste quand tu fais un coup pareil. Tu fais chier kairos » dit-il en grommelant. Lino n’était pas un soumis de base mais il avait clairement l’impression de l’être et ça, ça l’énervait au plus haut point. Alors quand il lui demanda d’avoir un peu plus de patience. « Ouais ben t’iras demander ça à quelqu’un d’autre. Je ne suis pas ta pute et encore moins ton soumis kairos » dit-il en grommelant. Il se leva remit correctement son uniforme et attrapa son sac avant de partir en direction de la sortie du parc. Il maudissait clairement son ami d’enfance, ayant même dans l’idée qu’il aurait dû rester avec Suk-hee. Il détestait être pris pour un con, surtout quand on connaît le phénomène. « Patience, patience, je vais t’en foutre de la patience » dit-il en passant ses mains dans ses cheveux blonds alors qu’il se retrouvera sur la route en terre.

il aurait pu, lui ôter ses vêtements, un à un. le caresser. caresser sa peau. l'embrasser avec fougue, passion et plus encore. il aurait pu continuer et arriver à une belle finalité, mais kairos n'était pas de ceux qui voulait tout offrir de suite. il n'était pas de ceux qui voulait simplement s'offrir un coup vite fait, bien fait avant de se quitter chacun de son coter l'instant d'après. après il avait quitter le corps du blond pour retourner à sa peinture, car pour lui c'était ça, le respect. prolonger le moment, de mille et une façon différente. prolonger cet instant, ce moment où il pouvait avoir le jeune, seulement pour lui. car éternel égoïste, mais surtout possessif envers ceux qu'il aime plus que de raison. mais au final, éternel incompris. j'ai jamais dis de telles choses... le sourire s'envole alors que son regard s'assombrit. presque blessé en voyant l'autre penser ainsi. le pinceau cesse ces mouvements alors que le jeune vient à se faire la malle sous le regard incompris de l'artiste, paralysé. quelques secondes passent, aussi courtes qu'elles puissent être, pour kairos, elles n'en restaient pas moins des plus longues. le pinceau rejoint alors la pelouse sans réelle attention avant que l'artiste se mette en chasse pour retrouver l'autre garçon. perspicace, mais blessé malgré tout, il parvient à remettre la main sur l'autre garçon, saisissant sa main avec une certaine poigne pour le ramener contre lui. pourquoi tu fais ça ? et pourquoi tu dis ça ? je suis pas comme ça et tu le sais au fond. sa voix est basse, cherchant à se faire discrète pour ainsi éviter d'attirer l'attention d'un gardien sauvageons. sa main relâche le fin poignet du blond pour finalement se loger sur sa joue. bien idiot tu es, de penser ainsi, lino. parce qu'il n'y a pas d'amour véritable. seulement un amour amical. un amour bien assez fort pour que kairos cède aux éternels caprices du blond. il laisse alors ses lèvres embrasser celles du jeune, un baiser qui se voulait tendre mais qui finalement, s'enflamme bien assez tôt, parce qu'il est comme ça l'artiste. il donne un peu, puis plus encore avant de s'offrir entièrement. petit bout, par petit bout.

On peut dire que Lino avait un caractère bien à lui et ça, il n’hésitait pas à le montrer quand ça ne lui plaisait pas. Il n’a jamais apprécié quand Kairos commençait à le toucher pour le laisser finalement comme une merde sur le côté. Certes, il voulait certainement prendre son temps mais ça avait le don de l’énervé au plus haut point. Le métis lui avait méchamment balancé qu’il n’était pas sa pute et encore moins soumis, il n’allait pas juste attendre que monsieur ait envi. Ça serait mal le connaître. A la suite de ça, il se leva pour partir simplement et oublier ce moment plus que gênant. Bien sûr, Kairos a fini par le rattrapé, les sourcils froncés et son regard froid, il l’écoutait simplement. « Je le sais mais j’en ai marre de toujours devoir attendre, tu me touches et après tu me laisses en plan. Tu peux même pas savoir à quel point c’est frustrant » Et Dieu sait qu’il est frustré assez rapidement le coréen. Il a toujours été idiot, ce n’est pas la première fois qu’on va lui dire. Il pencha la tête doucement avant de le regarder quelques secondes. Leurs lèvres finirent par se toucher et là, Lino se laissa totalement faire. Il passa ses mains derrière la nuque de son ami d’enfance pour répondre plus en profondeur. Il laissa sa main passer dans ses cheveux plus long que d’ordinaire, il se rapprochait, se collait comme pour ne faire plus qu’un avec lui.

kairos aurait pu être éprit de son meilleur ami. mais finalement non. l'amour véritable avait fini par s'évanouir au fil des années. ce qui autrefois ressemblait à un amour pur, n'était autre qu'une attirance évidente l'un envers l'autre. véritable fusion, en somme. kairos était du genre habitué à être incompris pour bien des raisons. lui-même se savait complexe, mais il était bien loin de se douter que le blond faisait parti de ces gens, prêt à le tailler dans la roche comme étant coupable de ses façons et attitudes. loin de se douter que son propre meilleur ami ne le comprenait finalement pas plus que les autres ne le comprenait. mais au fond, il pardonnait le blond, comme il pardonnait les autres. mais bien au delà de ça, il vient à murmurer contre ses lèvres, quelques douceurs qu'il déguise pour mieux se faire pardonner à son tour. je t'aime. le sourire au coin des lèvres, il passe ses bras autour de la taille de l'autre par un geste automatique avant que son baiser ne s'enflamme à nouveau. ses doigts deviennent alors à nouveau curieux, se glissant sous les tissus du blond pour rencontrer sa chute de reins. bien belle, elle était. bien souvent il l'avait observer, toucher, caresser lors des phases de sommeil du blond. le manque d'air subvient et le grec grimace en mettant fin au baiser. mais loin de lui l'envie de quitter cette proximité retrouvé. il plonge son visage dans le creux du cou du blond pour embrasser sa peau, ici et là. t'es un gosse fait de caprices. sa tête à nouveau levé, il croise le regard de l'autre avant d'embrasser brièvement ses lèvres puis en suite quitter malgré lui le corps du jeune. j'avais juste besoin de te punir. annonça t-il dans un faiblement chuchotement alors qu'il l'attire à nouveau près du lac. bien jaloux, mais surtout possessif était le grec, bien que cela semblait quelque peu égoïste, il assumait totalement cette envie de punition soudaine envers le jeune.

L’attraction entre les deux étaient une évidence, il faut dire qu’ils commençaient à bien se connaître trous les deux. Le métis avait pourtant bien du mal à accepter certain trait de caractère de son ami, notamment son désir de prendre toujours son temps et de faire languir le monde. Il n’était pas patient le métis, tout le monde le savait. Lino était parti, il avait fui le fait de s’être fait prendre une nouvelle fois. Kairos est revenu vers lui, des paroles dites, un baiser langoureux se précipita sur eux. Lino s’était bien collé à lui, lui montrant sa frustration mais également son désir pour lui. Le baiser terminé, un sourire se dessina sur les lèvres du blond. C’était un « je t’aime » amicale, rien de très sentimentale. Ils se le disaient parfois mais pas souvent, il n’était pas comme ça Lino. « moi aussi » il n’eut le temps de rien dire de plus avant qu’un autre baiser ne soit échangé. Ils repartaient à la chasse aux caresses et à la découverte. Les doigts de Kairos sous son haut, lui il se contentait de laisser ses ongles s’enfoncer un peu dans le dos musclé du brun. Le baiser se termina à bout de souffle, alors qu’il reprenait celui-ci il écoutait les dires de son ami. Il a raison, il était rempli de caprice sans aucun doute. « Me punir de quoi au juste ? » nan parce qu’il n’a pas le souvenir d’avoir fait quelque chose de mal réellement. Il le suivit près du lac, là où ils avaient déposé les affaires de peinture. Il se repose sur l’herbe, le regardant sans comprendre.

possessif envers le blond. bien plus qu'envers d'autres. kairos restait bien rancunier, près à en découdre pour s’accaparer le jeunot. loin d'être un objet à ses yeux, lino étant bien plus précieux ça, il le voulait plus qu'il ne voulait quelqu'un d'autre. attirance éternelle, depuis bien des années. amoureux des courbes de son ami. tout n'est que physique et spirituel avant que les sentiments ne s'en mêle. l'amour est loin. bien loin. trop loin pour se hisser au milieu de cette relation plutôt complexe. te punir pour t'abandonner dans les bras de bien d'autres. kairos, éternel jaloux de ceux et celles qui goûtaient à la peau de son âme préféré. il se hisse sur lui, l'artiste. jouant avec son uniforme, sa cravate. il défait, peu à peu la chemise du jeune, venant embrasser joue, front ainsi que le bout du nez. la commissure de ses lèvres. à califourchon, surplombant le blond, kairos se plait à glisser bien des tendresses sur la peau de l'autre. le torse désormais apparent, le sourire fier conquérant, il vient frôler les lèvres de l'autre. combien t'ont embrassé ? touché ? paroles qui s'envolent dans un souffle s'échouant contre les chairs d'un ami. le baiser revient alors au galop, éprit d'une envie capricieuse de retrouver ce qui lui revenait de droit, l'artiste offrant ferveur et passion aux lèvres du blond alors que ses mains partent en conquête de sa peau, sur son torse.

Ils ont toujours eu une relation spéciale tous les deux et ça depuis qu’ils se connaissent. Pourtant, Kairos arrive toujours à lui tourner la tête et à l’énervé d’une manière ou d’une autre. Il se doutait un peu de l’impact qu’il pouvait avoir sur le grec. Peut-être qu’il était plus possessif qu’il ne le pensait. Ça s’entendait à ses paroles, parce qu’il allait voir ailleurs tout comme il le faisait de son côté. « Tu fais la même chose je te signale » dit-il avec un sourire au coin. Il se laissa totalement faire sous les doigts du brun. L’observant les yeux à moitié fermé. Sa jalousie était telle que ça l’excitait un peu plus encore. Les mains du métis vinrent s’occuper un peu du corps de Kairos, caressant sa peau en dessous de ces vêtements qui commençaient déjà à l’embêter. « Tu n’as pas envie de le savoir » dit-il en plantant son regard dans le sien. Il répondit à ce baiser, le collant un peu plus contre lui alors que sa main vint tirer les cheveux de ce bel homme au-dessus de lui. Il lui retira vite son haut pour pouvoir le toucher sans aucun obstacle. Un sourire sur ses lèvres, son baiser se montra plus entreprenant. Il avait terriblement envi de lui.