nom et prenom : ((Ritschel Ambrosine)), parce qu'apparemment son père avait un faible pour les prénoms longs et sa mère un faible pour les anglais aux cheveux blonds bien affublés et parfumés. Il paraîtrait qu'elle porte un nom coréen en deuxième, ((Nae Ra)), mais personne ne l'utilise et sa grand-mère seulement le hurle à chaque dîner familiale pour lui faire la morale ou lui présenter un énième homme avec qui elle devrait penser à se marier. Merci mamie. En attendant, pour les bons élèves c'est ((Madame Ritschel)) et pour les plus cancres c'est ((Ambre)) ou encore ((Hannah Montana)) puisqu'elle chante à longueur de journée. Et dans les coins sombres de la toile virtuelle, nocturne sous le pseudo de ((blacklist)), peau dénudée et visage censuré, ses gémissements ouverts au public, petits tétons, introduction, une étincelle à profusion.

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âge : Plus aussi fraîche que ces tendres lycéennes aux joues rosées et aux yeux innocents, la fleur de l'âge lui passe sous le nez ou plutôt, Ambrosine l'a bien fumé et la consume sous toutes les différentes possibilités et opportunités, la voici, la voilà, la fin de la vingtaine. Femme qui devient mature et sélective, elle a ((vingt-huit années)) derrière elle et quasiment pas de regret. Assoiffée de tendances, assoiffée d'abondance, gorgée d'opulence et de charisme, une grande dame aux talons hauts et à la lingerie qui vous retourne le cerveau. Elle transpire le sexe, elle exsude d'expérience, mythique harpie qui dévore l'orgueil et l'appétit.

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date + lieu de naissance : Née un printemps, le ((17 Mai 1990)), son père avait parcouru les vieilles rues de ((Londres)) en pantoufles à cinq heures du matin pour trouver un taxi, lunettes embrumées et peignoir quadrillé en harmonie avec un pyjama de soie tout aussi hideux, sa femme coréenne accouche sur le canapé de velours du salon. Une grande date dans l'histoire de ce siècle, déesse réincarnée, perle sacrée, sang de marbre et de rubis. Aussi, le paternel arrêta la pipe quand il la vit pour la première fois, bouton de rose, pétale fraîchement cueillie, quelque peu prématurée, toutefois déjà grande dans son cœur. Une place qu'elle garde sans effort, reine unique et omnisciente des Ritschel. 

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nationalités + origines : C'est fou combien ça se voit sur son visage qu'elle n'a pas été frotté qu'au fusain occidental. Douce chevelure ondulée et regard ténébreux, nez relevé et menton pointu, pâle comme la fesse de Guenièvre et lisse comme le ventre de Bouddha, Ambrosine est une créature métissée de l'Angleterre, l'Allemagne et la Corée du Sud. Grâce à son travail et à son ascendance maternelle elle a obtenu ((la double nationalité)) et la voici officiellement avec deux passeports et toujours plus de folies dans ce pays qu'elle avait à peine foulé du pied dans son enfance. Dans un souffle de risque, dans un soupire périlleux, un avenir incertain, un destin nébuleux.

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situation financière : La pauvreté ne l'a jamais atteinte. Au contraire, de la ((classe moyenne supérieure)), ((voir aisée)), elle a eu ce qu'elle voulait quand elle le voulait, sans trop demander, juste assez... Jamais pourrie, jamais gâtée. Oh oui, toujours juste assez. Ainsi, Ambrosine est une  frustrée. On lui a toujours appris la modération, le raisonnable et l'adéquate, tout en lui parlant de confort et de chic. Du luxe au bout des doigts, la pointe qu'il faut, le minimalisme britannique. La demoiselle s'en est arraché les cheveux, au diable les limites, passons à l'excessif ! À Seohan c'est une souveraine,e qui s'affiche, vivant des péripéties déjantées et ((claquant son argent)) dans les paris, les roulettes, les noirs, les rouges, les pairs et les impairs. Sa fortune fait des hauts et des bas, cela lui arrive de toucher le gros lot puis ça lui arrive de toucher les tréfonds du négatif... Son banquier la déteste et l'adore à la fois, un montagne russe, elle ((a investit dans une chaîne de boui-boui à gaufres)) et figurez-vous que le business fleurit.

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métier, job, études : Par-delà son porte-feuilles d'actions qui s'allongent doucement malgré les vagues, sa première source de revenus se trouvent être ((l'éducation)). Avec surprise, elle prit la route écartée de la voie du droit que ses parents ont tous deux adoptés pour emprunter celle de l'enseignement et ce, du latin, de l'anglais et de la littérature classique. Bien sûr, elle pratiquait la branlette intellectuelle lors de ses cours magistraux à l'université de Cambridge et ((maintenant professeur à Nasan)), le lycée privé lui ouvre ses portes, un niveau qui ne l'enchante qu'à moitié bien que le visage de certains bambins lui rappelle pourquoi le métier à... ses attractifs attraits. Le motif de sa mutation est connue de tous ceux qui l'entourent, vu comment elle a vociférer dessus pendant des mois : Nouveau chapitre vierge, page blanche et pure de ce petit-ami toxicomane queutard et de cette meilleure amie avec un penchant pour la trahison et l'adultère. Bref, c'est avec un gros « fuck » qu'elle prit l'avion pour la Corée du Sud et peut-être avec un mouchoir en satin pour éponger ses grosses larmes salées. Et enfin, quand la conclusion pointe son nez, que le Soleil meurt en soirée, derrière les rideaux fermés, quand les yeux des sages sont clos et ceux des fous devant les écrans lumineux, Ambrosine s'est trouvé un hobbie, une passion, ((camgirl)) nocturne aux cuisses trempées. Jamais à exposer sa tête, son corps exhibé devant des milliers lui rappelle combien le danger peut la faire frémir et vibrer, une divine tentatrice qui se nourrit du voyeurisme et du fric que les pervers balancent pour une paire de miches, --blacklist-- pour vous servir.  

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situation familiale : Il y a encore quelques ans, elle ne vivait qu'((avec son rottweiler Hadès)), chien des enfers et d'apparence agressive, réclamant grattouilles sur le ventre et caresses sur le crâne en gigotant de la queue et couinant comme un canard. Si le son d'un grognement se fait entendre de sa gueule, c'est que vos gestes sont déplacés ou que votre faciès ne lui revient que trop peu. Ensuite, depuis deux hivers, ((un jeunot vit avec elle)), une adoption qu'elle n'eut pas fait par pure gentillesse, non. Responsabilité qu'on lui glissa sur le parquet avec des sourires niais, adorable famille qui ne peut admettre que la progéniture d'un vieil ami décédé fini sur les listes d'attente pour une famille d'accueil, elle le prend ((en tutelle)); un enfant éperdu. Enfin, « gosse », à quinze ans, on ne peut pas trop le voir de la sorte. Et bien qu'au départ elle n'était qu'à moitié enthousiaste, Ambrosine fût tout de même ravie d'avoir ce grand dadais à ses côtes : Quand les temps sombres où la bague de mariage qu'elle avait acheté lui fût rabattue à la tronche, quand le moment où les paroles de sa meilleur amie lui ont été prononcé... Quelle cliché, le mec qui trompe sa meuf avec sa pote. Quelle stéréotype et quel panneau dans lequel elle est salement tombé. Alors heureusement qu'il était là, pour ne pas être seule, pour ne pas trop s'enrager. Et puis au fond, elle s'y est beaucoup attachée... Peut-être même un peu trop. L'excès c'est ce qu'elle aime, c'est comme ça.

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situation civile + orientation : Encore fraîchement cicatrisée d'un crétin fini, elle a ((le cœur sur la main )) et ((le sexe en l'air)), pas la peine de s'amouracher, séductrice, elle finira par se lasser. Les plus vieux, les plus moches, les plus gros, les plus jeunes, les plus maigres et les plus beaux, tous y sont passés et tous ont pu compter son nombre de grains de beauté : « 21 » se disputent les prétendants et les prétendantes ; reflet d'une ((bisexualité)) abrupte d'une européenne aux yeux bridées. En résumé, multiple gens ont vu ses fesses et nombreux sont ceux qui les ont touché mais qui peut bien dire qu'il eut la chance d'effleurer son esprit et son amour ? Non parce que l'autre abruti, on n'en débat pas. Par contre, il faut l'avouer, ses prunelles s'égarent sur ce garçon toujours adolescent, frêle et si grand, sourire timoré cependant si sulfureux. Ô et c'est pourtant si indécent, si malsain et si malaisant... Ambrosine se force à penser autrement,à ne pas le  convoiter autant. Néanmoins, ses mains se perdent sur l'épiderme d'ivoire, lèvres charnues dansant sur le cou tendu. Possession et dépendance, il l'obsède et la hante, qu'il se permette d'être aussi doux et pourtant, un homme maintenant à l'audace aiguisée et la provocation acerbe.

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signe(s) particulier(s) : ((Face)) propre comme un sou, un drap passé à la lessive, son boulot passe avant tout bien qu'elle s'adonne aux décolletés par temps chaud et humeur joueuse, Ambrosine tente de garder un minimum d'élégance et de jupe sur son séant, courbes exacerbées par des chemises moulantes et des vestes trop serrées. Perchée sur des aiguilles, une adulte dans les affaires et à l'image contrôlée, comme les autres, comme tout le monde, tel un esclave de la société. Uniformisée, coiffée, plâtrée, maquillée pareille à une voiture volée, vernis, essence florale et précieux collier, un diapason de dulcinée un peu trop travaillé. ((Pile)) Quand il n'y a que le naturel, une belle atemporelle, du vintage au moderne, des baskets aux escarpins, du rose au rouge carmin, jeans baggy et robe efféminée, couleurs saturées d'une pâle douceur. Tout ce qu'il y a de plus extravagant, elle le porte avec décadence, une bacchanale de saveurs, une orgie de fureur. Tatouages encrés sur les bras, les côtes, là où elle les efface en journée, remous de palettes pastelles et vagues néons, succube qui assume son corps une fois allégée de responsabilités, étalon, lady et bitchy, marque de fabrique anglo-saxonne.

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groupe : citizens  

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