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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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tonight, nothing counts feat. (yoon) jihwan, soo and jisoo

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Lun 15 Oct - 15:24
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tonight, nothing counts
((tenue)). Cheveux mouillés. Les gouttes d’eau qui perlaient sur les traits fins de son visage pour en dessiner les contours. À peine la tête sortie pour reprendre quelques inspirations qu’il voulait déjà tant replonger. Car une fois dans l’eau, il oubliait chaque problème de son existence causé par son existence, celle de ses frères. Et il en venait toujours à la même conclusion quand les tourments bien trop grands l’empêchaient de nager correctement. Il n’avait pas le choix. Aucun d’eux ne l’avait eu.

Pourtant cette même colère qui finissait par s’installer aisément ; cette rage d’avoir laissé le plus jeune avoué ce qui aujourd’hui sautait aux yeux. De l’avoir oui, laissé avouer ce que leurs parents n’auraient jamais pu accepter. De l’avoir laissé détruire cette famille autrefois soudée mais surtout et avant tout ... De l’avoir laissé se détruire lui-même. Quelque chose qu’il ne se pardonnerait jamais. C’était compliqué à gérer.

Un tas d’émotions aussi dures que belles.
Une contradiction inévitable.

Alors forcément qu’il ne pouvait pas se permettre d’être si faible. Le plus vieux qui les avait abandonné. Il n’y avait plus que lui pour protéger le dernier morceau de cette fratrie. Il n’y avait plus que lui oui, pour tenter de porter quelques fois le fardeau qu’il portait sur ses frêles épaules. Et quand bien même il n’assumait pas son rôle dans sa totalité, il n’en restait pas moins responsable. Une année seulement qui les séparait et tant d’oppositions qui s’étaient bâties – les ressemblances plus frappantes aux yeux du monde, bien moins pour eux. Mais il l’aimait. Terriblement. Jihwan avait toujours été une partie de lui.

C’était devenue une question de vie ou de mort.
Et une fois sortie de l’eau, le chlore retiré de sa peau sous les jets de la douche ; il avait commencé à marcher vers la sortie du lycée. L’heure fatidique. L’heure redoutée. Sa poche vibrante. Téléphone qui affichait un nouveau message, la progénitrice qu’il imaginait déjà énervée à la simple lecture. Sa note passable qui ne passait peut-être pas autant qu’il ne l’aurait souhaité et le repas du soir qu’il n’avait plus envie d’engloutir. Tout à coup, c’était la lourdeur de cette soirée festive et haute en émotions qu’il sentait venir à lui.

Jambes déjà tremblantes.

Il n’avait pas attendu plus longtemps Soo, pour apercevoir enfin celui qu’il espérait croiser sur son chemin. Inconscience bête. Il n’était qu’un enfant dont l’enfance avait été brusquement arraché. Ils n’étaient que des enfants devenus adultes bien trop rapidement. « Ah, Ji. Salut. » Le sourire aux lèvres qu’il cachait. Rictus qui n’avait plus vu le jour depuis longtemps. Un masque parmi tant d’autres. Et la tape amicale sur l’épaule. « Je pensais que tu étais parti avant moi. Allez, on bouge. » avait-il lâché en commençant déjà à partir. Mais au fond, il ne voulait pas. Au fond oui, il ne voulait pas rentrer. C’était devenu un enfer.

© patr.onus
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Mar 16 Oct - 19:16
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TONIGHT, NOTHING COUNTS
((tenue)) la dernière heure de la journée, silencieuse. on entendait que les bruits des crayons qui parcouraient les feuilles en une suite d'à-coups répétitifs. les cours de dessin du soir, c'était un peu le saint graal et en même temps jihwan ne l'aimait pas. parce que c'était la dernière heure avant de devoir rentrer à la maison. avant de devoir retourner en enfer. à chaque fois, il avait cette espèce de boule qui venait se loger dans sa gorge et qui l'empêchait de totalement se concentrer sur ce qu'il faisait. ses traits commençaient à ne plus avoir beaucoup de sens et à trembloter.

il avait beau avoir pris l'habitude d'un tel traitement, si on pouvait s'habituer à ce genre de chose, mais c'était une vraie torture mentale. chaque soir, rentrer avec le stress palpable, la peur de voir cette face cachée, sombre et macabre de ses géniteurs, d'entendre les cris effroyables des vieux qui s'énervent, de son frère qui le défend. même se faire tout petit à la maison ne marchait plus vraiment et le blondinet se demandait combien de temps il lui restait avant qu'il ne se fasse virer de l'habitation familiale. si seulement il avait fermé sa gueule.

il s'en voulait. chaque jour il s'en voulait un peu plus. c'était sa faute si c'était le bordel à la maison. c'était sa faute si son plus grand aîné n'allait peut-être pas pouvoir faire des études correctes parce qu'il essayait de les sortir de là. c'était sa faute si soo se retrouvait dans le même panier et dans la même galère que lui alors qu'il était totalement innocent. parce qu'il ne pouvait pas se taire et qu'il avait le mental trop faible pour se protéger tout seul. jihwan avait encore les épaules trop frêles et trop fragiles, qui menaçaient de se briser à chaque mouvement brusque. il ne pouvait rien faire d'autre que se cacher maintenant, se laisser protéger par les murs qu'étaient devenus ses aînés.

ses affaires rangées et son sac repositionné sur ses épaules, il se dirigea vers la sortie de l'école une fois le cours fini. si seulement il pouvait ralentir me temps, ou l'inverser, il le ferait. ses jambes se forçaient à avancer et il traînait derrière daiyu qui marchait avec lui, malgré ses efforts pour paraître totalement en forme. jihwan lui dit au revoir quand ils arrivèrent à la grille, puis le jeune homme s'en alla de son côté. le blond ne fit que quelques pas avant de reconnaître cette silhouette qu'il reconnaissait entre mille, qu'il voyait tous les jours. puis vint cette voix toute aussi familière et cette tape bienveillante sur l'épaule qui lui arracha un petit sourire. « ah, soo... » ses petites jambes ne tardèrent pas à suivre les pas du plus grand, ne se pressant pas pour autant. « j'avais dessin... » les yeux maintenant bien plus vides et tristes du garçon se perdirent dans la façade des bâtiments bien à eux. il se déconnectait déjà plus ou moins de la réalité, c'était presque un mécanisme de défense. « elle t'as appelé ? » bien évidemment, il parlait de la marâtre qui les attendait certainement à la maison. tout passait par soo, maintenant. les parents n’envoyaient plus de messages à jihwan, depuis longtemps. le jeune homme se demandait même s’ils avaient toujours son numéro dans leur répertoire.

dire que la plupart des autres élèves de leurs classes n’attendaient que ça, rentrer à la maison. jihwan commençait presque à avoir la nausée, à avoir envie de reculer et de s’enfuir pour ne jamais revenir. il savait que les sentiments de son frère étaient similaires. le plus jeune laissa échapper un léger soupire et baissa les yeux, les posant sur ses jambes qu’il déplaçait lourdement sur le macadam. « je veux pas y aller… » combien de fois il l’avait répété, cette phrase ?
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Mar 16 Oct - 21:42
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tonight, nothing counts
((tenue)). Regard déjà plongé dans le vide. L'un comme l'autre le silence profond des pas qui semblaient lourds. Rien que là, c'était compliqué d'avancer ; de se dire qu'ils arriveraient bientôt dans cette prison, qu'ils y resteraient quelques heures, une nuit avant de repartir. Et revenir à nouveau. Cette idée terrible qui les enterraient de la plus horrible des façons. Mais ils n'avaient pas le choix. Ils continuaient malgré tout, comme deux êtres, deux âmes condamnés à perpétuité. À la seule différence qu'ils n'étaient pas coupables. À la seule différence oui, qu'ils n'étaient que les victimes de cette croyance qui pourrissait leur vie.

« T'as dessiné des trucs cool ? » Question sans importance au fond. Mais qui en avait tout de même un. Un but, un unique but. Celui de s'évader de leurs pensées nauséabondes. Celui oui, d'arrêter de broyer du noir quand le seuil de la porte n'avait pas encore été dépassé. Une autre façon de se rassurer … Un peu. Alors il haussa les épaules à la sienne. Cette question dont la réponse sonnait à l'évidence et dont son visage pâle en témoignait bien des possibilités. C'était dur de mentir dans ce quotidien. Ce même quotidien qu'ils vivaient ensemble. Quotidien dont ils ne pouvaient s'enfuir.

Ce cauchemar.

Sa main qui se glissa immédiatement dans celle de son frère. Le même soupire au même instant. Et les frissons similaires qu'ils ressentaient jusqu'à dans l'échine. Ils se comprenaient. « Je suis avec toi Ji. » Ce soir oui … Et demain ? Tout était tellement changeant chez Soo. Toujours à soutenir à fond un jour, à fermer les yeux le jour d'après. S'énerver tant de fois entre-temps. Il n'arrivait même plus à se gérer émotionnellement. Alors comment pouvait-il dire un truc pareil ? Comment oui, pouvait-il assurer une protection qu'il n'était plus si certain d'assumer une fois rentrer ? Rien qu'à cette idée, il se détestait. Il se haïssait d'être si lâche.

Yeux clos, l'espace d'une fraction de seconde à peine. Lui non plus, il n'avait pas envie de rentrer. Ses doigts qui caressaient doucement la peau du garçon en continuant de marcher. La grimace d'une réflexion sur le visage jusqu'à ce qu'il attrape un léger sourire au vol. « Ah ! J'avais oublié… Faut que je passe en centre-ville pour m'acheter un truc pour les cours. C'est pour demain et j'ai jamais pris le temps d'y aller. Tu m'accompagnes ? » La réponse qu'il connaissait déjà. Un semblant de comédie dans ses dires. Le théâtre qui y jouait sûrement un rôle. Jihwan ne le croirait jamais, c'était certain. Mais qu'importait-ce ? Il ne pouvait pas simplement lui dire qu'ils rentreraient plus tard aujourd'hui parce que non, il ne se sentait pas capable d'affronter les regards lourds de leur mère. Les coups parmi tant d'autres de leur père. Le weekend avait suffi. Il n'en pouvait plus. Le plus jeune peut-être plus encore. Alors … Il voulait arranger les choses. Atténuer les mœurs.

« Bouge pas, j'en ai pour cinq minutes. » Le temps à peine de prendre un bouquin qu'il voulait lire depuis des mois, l'école qui ne l'y obligeait en rien. Quelques secondes pour payer à peine qu'il était déjà revenu. La montre qui affichait la perte de temps. Cinq minutes. Cinq minutes de moins à vivre dans un cauchemar dont ils ne pouvaient pas sortir. Puis l'envie soudaine de faire autre chose. Une de ses idées bidons qui lui venaient en tête soudainement, contre toute attente.

Mais il en avait rêvé ;
D'une solution.

Alors il avait repris sa main machinalement, la caressant de la même manière. Le silence lourd et pesant. Pourtant, c'était comme s'ils menaient un véritable débat interne l'un et l'autre. Il sentait les interrogations de Jihwan venir. Et quand ils avaient posé les pieds devant l'enseigne de la salle d'arcade, il avait légèrement souris à son frère.

Son trésor.

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Mer 17 Oct - 22:34
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TONIGHT, NOTHING COUNTS
((tenue)) jihwan ne saurait pas dire si ce silence qu’il entretenait si souvent avec son frère le gênait, ou s’il trouvait ça totalement naturel. quelques années auparavant, les deux auraient sûrement fait une course pour jouer à qui arrive le plus vite à la maison. aujourd’hui ils se soutenaient sur leur chemin à l’abattoir. à leur tombe, de laquelle ils ne ressortiront que le lendemain matin.

« c’était de l’observation… rien de super intéressant… » rien qui ne faisait vagabonder son imagination, donc rien qui l’aidait à s’évader loin de cette vie pourrie et insupportable qu’il ne connaissait que trop bien. il pourrait payer de sa poche tout et n’importe quoi pour s’enfuir loin de cette existence et emmener les deux plus vieux avec lui, mais le blondinet savait déjà que ça n’arrivera pas. il était pris au piège, tel une brebis encerclée par des loups. la honte et la culpabilité ne le clouaient que plus au sol. jihwan avait cette petite voix dans sa tête qui lui répétait encore et encore que sa vie il la finirait dans ces enfers, sans même avoir eu droit à une vraie jeunesse.

la main de soo contre la sienne le fit doucement soupirer. ce n’était pas un soupire mauvais, juste une façon de faire évacuer la pression. il buvait les paroles de son frère, toujours. le plus jeune savait comment ça se passait à la maison, avec soo. comment ce dernier était son sauveur, mais aussi son bourreau certains jours trop durs. mais c’était surtout son frère, ils étaient dans le même panier, alors il ne pouvait que le croire et l’excuser de tous ses faux pas. il comprenait sa détresse. cette détresse dont il était la cause.

le blond n’enregistra pas vraiment comment il finit dans le centre-ville, devant une librairie, à attendre que son frère sorte de la boutique. comme un enfant sage, il l’avait suivi, et maintenant il restait sur place à fixer la porte de ses yeux vides. jihwan avait remarqué cette teinte de mensonge dans les dires du plus grand. mais il n’avait rien dit. ça leur faisait gagner du temps, cette espèce de petite escapade. ce changement de programme minime. le benjamin savait que les parents n’allaient pas aimer les voir rentrer en retard, même de quelques minutes. le repas froid, la maternelle qui râle et qui crie pour un oui ou pour un non. le paternel qui serre les poings et qui n’hésite pas à cogner lors d’un seul petit pas fait de travers. jihwan avait encore un bleu sur l’épaule, plutôt conséquent, que l’homme lui avait asséné le week-end passé. « je t’aurais suivi même si tu m’avais dit la vérité, tu sais… » marmonna le jeune garçon en voyant soo ressortir de la librairie. il avait même rit, légèrement. le blond aimait ce côté de son frangin. il ne pouvait pas l’expliquer, mais cette part d’adolescence qui lui restait quand il s’y mettait, c’était ce qu’il préférait. c’était dans ces moments là que le jeune homme avait l’impression de vivre une vie normale, qu’à la maison, c’était ces parents doux et gentils qu’il avait connu pendant son enfance. avant qu’il ne casse tout.

leur chemin reprit et jihwan suivit. parce qu’il avait cette confiance aveugle en soo. sa cervelle se remplit de questions. pourquoi par ici ? c’est pas par ici la maison, on va où ? tu m’emmènes faire quoi ? mais il ne disait rien, il restait silencieux. le jeune homme regardait les bâtiments autour de lui, regardait les visages joyeux de ces couples, de ces jeunes de leurs âges qui s’amusaient, ces groupes d’amis soudés. il avait presque l’impression de faire tâche dans ce décor.

la surprise et l’incompréhension se lurent sur son visage en voyant la devanture de la salle d’arcade. sa bouche entre ouverte et ses yeux interrogateurs, il regardait le devant de l’endroit, sans comprendre. pourquoi ? ses pupilles vinrent se poser sur le faciès de son frère, qui souriait. « soo… pourquoi on est là ? » cela faisait bien quelques années depuis qu’il avait franchit les portes de ce bâtiment avec ses frères. peut-être que ce fut l’adrénaline du changement, de l’interdit qu’il trouvait dans pressentiment, mais un sourire vint se loger sur ses lèvres. un enfant, il redevenait un enfant, là, maintenant. soo ne l’avait pas emmené ici pour rien, si ? « on va aller à l’intérieur ? c’est ça ? on rentre pas à la maison ? » en son intérieur, il priait presque. qu’est-ce qu’il voulait que son frère dise oui. oui, on rentre à l’intérieur. ce serait un peu comme retrouver une part d’innocence dans ce monde macabre. la main que jihwan gardait dans celle de soo se serra et ses yeux étaient presque suppliants. « dis moi que c’est ça. »

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Ven 19 Oct - 11:40
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tonight, nothing counts
((tenue)). Rares avaient été les fois où ils s'étaient aventurés pour aller à l'encontre des paroles de leurs parents. Pourtant cette fois-ci avait semblé si naturel que le plus vieux n'arrivait plus tellement à s'en préoccuper. Au bout du compte ça aurait fini mal. Au bout du compte oui, ils auraient fini par se prendre un coup ou deux pour une raison qui leur échappait quelques fois. L'objet d'une mauvaise note pour lui, une chambre mal rangée ou un affront qu'il avait faite par erreur. L'existence même de Jihwan qui leur suffisait à s’énerver contre lui. Et il détestait ça Soo. Il détestait cette boule au ventre qui se formait en lui à chaque fois qu'il y pensait. Les larmes avaient arrêté de coulé depuis longtemps déjà. Le temps d'une éternité qui semblait s'être posé sur leurs pieds.

Ils ne pouvaient plus avancer.
Une chaîne attachée à eux. Un boulet comme s'ils étaient prisonniers d'une vie … Pour le restant de leur vie. Un cauchemar sans fin. Alors forcément qu'à chaque fois qu'une idée lui venait en tête pour voir le semblant d'une sortie vers la liberté, il sautait sur l'occasion. Forcément que s'il connaissait une solution qui pouvait faire sortir les idées noires de son frère quelques heures de plus, il le faisait. Néanmoins les risques étaient toujours plus grands. À vouloir fuir la réalité, le réveil semblait toujours plus suffocant.

Et un jour ou l'autre,
L'un d'eux ne se réveillerait plus.

Alors moins Jihwan en savait et mieux c'était, n'est-ce pas ? Soo qui prendrait le blâme à sa place et le plus jeune qui échapperait enfin à cette violence qui les attendait une fois rentrée. Peut-être oui, que pour une fois il allait assumer un rôle qu'il avait tant de fois fui. Mais à quel prix ? Lui n'avait rien à perdre ;  seule peur de voir un jour son frère s’effondrer au coup de trop. Et tant de fois encore, il en avait mal dormi. À toujours s'inquiéter d'une nuit plus brutale que les autres. Il avait trop de fois fermé les yeux Soo. Mais si aujourd'hui il les avait ouvert, rien ne garantissait qu'il ne les refermerait pas plus tard … Quand tout semblerait trop compliqué à gérer.

Car il était faible Soo.

« Je veux voir si mon score a enfin été battu. Mais franchement, ça m'étonnerait. Je suis le meilleur, nan ? » Et toujours il détournait les questions qu'on lui posait. À jamais avoué ce qu'il ressentait réellement, il finirait par si perdre. Mais à ses yeux rien n'avait plus que valeur que le sourire de ses frères. Jihwan était tellement fragile. Tout comme lui à ne jamais dire la vérité, ou à toujours dévier les sujets … Ses bras, son cou, ses jambes. Ils en avaient déjà tellement vu. Alors bien sûr qu'ils pouvaient bien s'amuser un peu ? Ce quotidien qu'ils pouvaient vivre comme les autres ; avant que tout redevienne comme avant.

La main toujours dans la sienne. Rictus aux lèvres face aux souvenirs partagés avec le plus vieux, leur père quelques rares autres fois. Le bon temps qui revenait en tête, la réalité qui rattrapait ses idées mais que l'on ne pouvait lui arracher. « Oh, Ji ! T'as vue ça ? Ça fait combien de temps qu'on n'est pas venu ici ? C'est toujours mon score ! Et t'as vue, qui est encore deuxième ? » Les yeux qui pétillaient pleins de surprise. Les idées noires déjà partie. Et il restait collé au plus jeune, comme pour le protéger d'un quelconque danger ; une habitude – ou presque. « Viens, on se fait un combat de basket. Celui qui marque le plus de point … Paie les glaces ! » Comme s'ils redevenaient les frères qu'ils avaient autrefois été. Les frères pleins de vie où le sourire aux lèvres ne se détachaient plus devant la moindre réflexion, devant les grands gestes.

« Tu crois que je devrais sortir avec quelqu'un ? » Pour atténuer les coups. Les rendre peut-être moins fréquent car les idées plus variées. L'oubli de la sexualité du garçon et non par simple envie. Soo c'était toujours dit qu'il n'avait pas le temps pour ce genre de choses. Toujours là pour refuser la moindre demande. Il n'était même pas certain de compter une quelconque fille dans ses amis. Mais si ça pouvait aider à vivre autrement, et mieux … Pourquoi pas ? Il finirait bien par tomber amoureux de cette personne après tout, n'est-ce pas ? « Je dis ça comme ça. » L'excuse minable. Jihwan, il devait arrêter de se sentir coupable pour les choix que ses frères faisaient. Ils étaient responsables de leur choix comme lui des siens.

Plus facile à dire qu'à faire.

© patr.onus
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Lun 22 Oct - 0:23
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TONIGHT, NOTHING COUNTS
((tenue)) un pas dans la salle d’arcade et tous les mauvais maux disparus. ou presque. la lumière vive et saturée des machines, les petites musiques joyeuses et les bons souvenirs qui remontaient. c’était encore un enfant, au fond, jihwan. un rien, un rien qui changeait sa vie ne serait-ce que quelques secondes pouvait au final le faire changer pour un court instant. ce n’était peut-être pas un comportement normal. il changeait peut-être d’humeur trop facilement, malgré tout ce qu’il se passait dans sa vie. mais ce n’était qu’une façon de se protéger, de tenter de sortir la tête de l’eau un cours instant avant de replonger dans un abysse de remord, de peur et d’anxiété qui le rongeait intérieurement. ce n’était même pas un sourire forcé, pour une fois. ce n’était pas ce sourire qu’il mettait tous les jours pour s’en aller à l’école. ce n’était pas ce sourire qu’il faussait devant ses amis quand il les voyait, celui qu’il montrait aux professeurs, celui qu’il donnait aux inconnus dans la rue. ce sourire-là, c’était la petite part d’innocence et d’insouciance qui restait enterré au fond de son être qui surgissait pour montrer qu’il y avait peut-être encore un peu d’espoir. que tout n’était pas encore perdu. candeur, quand tu nous tiens.

« le meilleur ? t’es sûr de ce que tu dis ? » puis jihwan ria un court instant. il était perdu, perdu dans cette vague de souvenirs. il se revoyait à douze ans, venir là, et s’amuser. quand tout allait encore bien, quand il aimait la vie, quand l’envie de fuir et de disparaître n’était pas encore présente. et son frère, le meilleur ? s’il avait parlé sincèrement, oui, il aurait dit que son frère était le meilleur. le blond avait toujours vu ses grand-frères comme des modèles, des versions améliorées de lui-même. le respect qu’il avait pour eux avait toujours été très haut et indétrônable. le plus jeune avait honte, maintenant, d’avoir gâcher leur vie à cause de ses choix. et jamais, jamais, il ne pourrait s’enlever ce sentiment. il s’en voudrait certainement à jamais. d’avoir été aussi innocent, faible, confiant envers ses parents. jihwan s’était senti trop fort pour ce monde et il s’était juste fracassé lamentablement contre le sol, sans même pouvoir ce relever.

ca faisait bien trois ans qu’ils n’étaient pas revenu s’amuser ici. trois ans et ils étaient toujours tous les deux en haut du classement. les deux frères avaient passé beaucoup trop de temps à jouer à ce jeu après les cours. tellement qu’ils en étaient devenus imbattable. si seulement ils pouvaient être imbattable à leur nouveau jeu. « wow… » jihwan était sincèrement impressionné. le grand sourire, vrai, plâtré sur ses lèvres, qui montrait que la nostalgie était forte. comme quoi, plus jeunes, ils avaient vraiment eu d’autres priorités que la protection et la survie. si seulement ils pouvaient retourner à cette époque-là. impossible. mais ça jihwan n’y pensait pas. il y pensera ce soir, pendant une longue nuit d’insomnie pendant laquelle il finira certainement par pleurer silencieusement cacher sous sa couette. et ça soo ne le saura pas.

« huh ? celui qui gagne paie les glaces ? » un sourcil levé, le garçon regardait son frère. « si c’est ça, joues tout seul, je te regarde, et tu paieras les glaces. » un léger rire quitta ses lèvres et il secoue la tête. le blond se rapprocha de l’arcade et attrapa un des ballons avec un léger sourire. « celui qui perd, paie les glaces, plutôt, non ? » cela faisait tellement longtemps qu’il n’en avait pas touché un, pour jouer. cela faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas amusé.

la question de soo fit doucement tiquer jihwan. sortir avec quelqu’un. ca lui faisait tellement peur, à lui. le garçon avait peur de ses sentiments, maintenant. « je sais pas… » son frère était libre de ses choix. le plus jeune se demandait même pourquoi soo lui posait la question. lui demandait son avis. surtout sur ce genre de sujet. les yeux posés sur le ballon qu’il tenait entre ses mains remontèrent sur le plus grand et il haussa doucement les épaules avant de lui sourire gentiment. « si t’aimes quelqu’un, te retiens pas. » cette phrase sonnait presque comme un mensonge. parce qu’au fond, le blond avait peur. et si l’autre finissait par l’abandonner à cause d’une nouvelle relation ? une relation qui le rendrait heureux, qui le ferait sortir de ses idées noires, de son quotidien morbide à la maison. qu’est-ce qu’il ferait, seul, à la maison, contre les parents ? ce n’était même pas de l’égoïsme. juste un instinct de survie qui se réveillait. « tu me le diras, de toute manière, le jour où ça arrivera, hm ? » mais c’était ça, jihwan, aussi. une confiance aveugle envers ses aînés. ils étaient les seuls à qui il s’autorisait de tout leur dire dès que des choses étaient sérieuses. alors naturellement, il se disait que les deux autres lui rendraient toujours la pareille. toujours.

jihwan commença à chercher dans ses poches, mettant la main sur ses maigres économies, et passant une des pièces qui lui restait à son grand frère. « tiens, pour jouer. » le sourire revenait à la charge, chassant les doutes qui venaient de se présenter. « tu m’as amené ici, je paye le jeu. » pas sûr qu’il aurait encore assez pour acheter des glaces par la suite, mais ça lui faisait quand même plaisir. et ce plaisir, il fallait le chercher de plus en plus tous les jours, sans même forcément le trouver, alors il sautait sur l’occasion. sans réfléchir, il inséra sa pièce dans la machine et sourit une énième fois au plus grand. pas question qu’il perde à ce jeu-là.

© patr.onus
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Lun 22 Oct - 10:48
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tonight, nothing counts
((tenue)). Et si on leur avait dit deux ans plus tôt que leur monde s'écroulerait en une fraction de seconde, auraient-ils fait les mêmes choix ? Auraient-ils oui, suivi la même voie ? Jihwan enterrant son secret derrière lui. Les trois frères toujours aussi complices les uns et les autres, le sourire des parents en guise d'accompagnement. Mais il n'y avait rien de tel. La fameuse phrase : « avec des « si » on referait le monde ». Ce n'était pas la première fois que l'idée traversait l'esprit du plus vieux des deux. Ce n'était pas la première fois oui, qu'il  s'imaginait avoir vécu deux années normales, comme une famille sans problème et dont les lippes reflétaient toute la beauté, la bonté de leurs âmes. La vérité qui venait le frapper l'instant d'après. Ce même quotidien.

Rictus aux lèvres. Cette énergie qu'il dépensait en taquinerie, les rares moments où Soo se sentait redevenir lui. « Tu en doutes ? » Il n'y avait qu'avec Jihwan qu'il décrochait autant de mots en quelques minutes. Bien loin de leurs exploits passés mais toujours plus qu'une journée au lycée, là assit sur les bancs de l'école à lire des bouquins historiques ; ce même objectif en tête. Le sortir de là. L'espoir d'y arriver un jour, comme gardé en vie le plus jeune tout comme ce score avait survécu. Moins d'années pour y arriver, au risque de sentir la fin devenir proche.

Des cauchemars qu'il ne voulait plus connaître.
Rencontrer les nuits de sommeil.

« Oh, ouais si tu veux. Je pensais que t'aurais pas remarqué. J'aurais pu perdre en toute tranquillité. Je suis déçu, ah. Je vais devoir me donner à fond. » Et Soo, il ne faisait pas de cadeau en ce qui concernait les arcades. Maître des longues années, ça faisait bien trop longtemps qu'il n'y avait plus touché. Alors forcément qu'il ne se sentait pas être devenu rouillé. Forcément oui, qu'il prenait la grosse tête sans avoir peur du plus jeune. Mais il était son adversaire, quelqu'un qu'il devait regarder à sa juste valeur. Ne pas le sous-estimer.

La tête qu'il avait malgré tout tournée vers lui. La question posée à cet instant, avant même de lancer le jeu. Un briseur d'ambiance certainement. Il en était le roi Soo, toujours là pour sortir les bons mots au bon moment. C'était terrible. « Non mais, je disais ça comme ça. J'ai rencontré personne. Ça m'intéresse pas. » Aujourd'hui oui. Mais demain ? Bien sûr qu'il le lui dirait, qu'il se vanterait auprès des parents comme s'il était meilleur que tout le monde juste pour qu'ils oublient l’existence de plus jeune. Quelques fractions de seconde. Qu'il oublie lui aussi, le fardeau qu'il porte sur son dos. Il lui offrirait sa vie s'il le devait.

Alors il avait attrapé de ses mains la pièce qu'il lui tendait. Le sourire regagné – discret mais bien présent. Et ils avaient commencé à jouer comme enfant. Les mêmes qu'avant. Cette même vitalité dans leurs corps, ce même esprit de compétition. Et à la clé, la paie de deux glaces gelées. De vrais adolescents.
© patr.onus
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Anonymous
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Mer 24 Oct - 1:04
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TONIGHT, NOTHING COUNTS
((tenue)) innocence d’un instant. d’un seul instant. c’était évident. évident qu’ils allaient devoir rentrer, rentrer à la maison, en enfer, une fois leur amusement terminé. c’était ironique, si on entendait les détenteurs du foyer parler. prôner l’existence d’un paradis dont on entendait parler que dans les livres, mais bâtir le pandémonium à la maison. ils ne devaient pas s’en rendre compte. tout était déjà perdu, de toute manière. quoi qu’il arrive, il n’y aurait pas de retour à la case départ. c’était déjà trop tard. la seule et unique solution qui s’offrait aux deux êtres perdus, c’était la fuite. la lutte et la fuite. ce ne seront pas des négociations et des prétextes qui les sauveraient. jihwan avait franchi une limite, il ne recevait que ce que la stupidité de son geste méritait. le mal, la douleur, cette humiliation constante de voir ses frères mis dans le même sac que son cas.

« tu sais que j’avouerais pas ce que je pense… » un léger rire quitta ses lèvres. toujours des paroles bienveillantes à l’égard du plus grand, dans ces moments de paix. le garçon savait que son frère savait bien ce qu’il avait dans la tête. combien de fois il lui avait répété, dans l’enfance, pour chaque petit service rendu, chaque chose achetée avec bonté, ou même dans ces batailles enfantines qu’ils se faisaient et où jihwan perdait toujours, parce que trop jeune, trop petit, trop frêle. aujourd’hui, il perd pour les mêmes raisons face à ces batailles plus si enfantines que ça. il attend le jour où le combat se terminera définitivement, ne sachant pas s’il préfère le voir arriver vite ou le plus lentement possible. « bien sûr que t’es le meilleur. » avait-il finalement marmonné dans cette barbe inexistante qui ne poussera peut-être jamais.

« je suis pas aussi idiot que tu peux le penser. » un autre rire. son doigt qui vient toquer contre son crâne, avec son sourire qui ne décrochait pas de son visage. il savait que soo était loin de le considérer comme débile, idiot, c’était juste de la taquinerie. comme au bon vieux temps. jihwan, au fond, il savait qu’il allait très certainement perdre. son frère avait toujours été bon dans ce genre de jeu. meilleur que lui. puis, il n’avait même pas touché à un ballon ou à un jeu d’arcade depuis tellement longtemps qu’il n’arrivera certainement pas à viser le panier. mais bon, tant pis pour les économies. il devait bien rembourser son frère pour tous ces coups qu’il prenait à sa place. que ce soit d’une façon ou d’une autre.

au fond, cette histoire de couple, ça perturbait jihwan. voir son frère en couple, heureux, ça ne le dérangerait pas, même avec cette peur qu’il avait et qui l’empêchait d’être totalement sincère. le blond hocha doucement la tête, regardant dans le vide, écoutant son frère s’expliquer. « je te crois, je te crois. » il savait qu’aimer n’était pas un crime, même avec les parents qui essayaient toujours de prouver le contraire. il ne voulait pas voir son frère enfermé dans ce foyer étouffant, se renfermant totalement au monde extérieur, et ne voyant que l’être déchiré du benjamin qui était encore trop sensible pour se débrouiller seul à la maison. au quotidien. mais il avait peur de finir déçu. il avait peur de voir son frère changer. « juste, reste le même… » de nouveau ses yeux sur le visage de son frère, ses pupilles presque suppliantes. malgré cette confiance aveugle, inébranlable, le plus jeune ne pouvait s’empêcher d’avoir ce sentiment désagréable. cette peur de se faire abandonner par les personnes à qui il tenait le plus.

ils s’étaient mis à jouer, cette innocence d’antan retrouvée. ils avaient joué, et c’est presque sans surprise que jihwan perdu la partie. a deux ou trois points près, en plus. un léger grognement frustré sorti de sa bouche, et il mit un léger coup à la machine. « je savais que ça allait se passer comme ça… » le blond secoua la tête, et malgré son air déçu, il était heureux, au fond. « tu gagnes toujours, c’est pas drôle… » sa petite moue collée au visage, il poussa un soupir, secouant sa tête. cette phrase, il l’avait répété combien de fois depuis sa naissance ? des tonnes et des tonnes de fois. il avait promis combien de fois à soo qu’il ne jouerait plus jamais dans une salle d’arcade avec lui ? des tonnes et des tonnes de fois. combien de fois avait-il tenu cette promesse ? jamais. est-ce qu’il la tiendrait un jour ? certainement pas. jihwan aimait beaucoup trop ses frères pour leur refuser quoi que ce soit, de toute manière.

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Sam 3 Nov - 1:07
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tonight, nothing counts
((tenue)). Douce innocence qu'ils regagnaient. Quelques étapes franchies dans la vie qu'ils recommençaient à vivre une vie normale ; loin des soupçons sur le quotidien qu'ils menaient et de la boule au ventre qui venait les prendre aux tripes dès qu'ils pensaient aux géniteurs. À quel sort auraient-ils droit ce soir ? Un régime de terreur qui s'était réel installé à la maison et le silence des mots, les plaintes de moins en moins fréquentes. Ils n'étaient que deux robots dont un troisième les avait lâchement abandonné pour vivre plus paisiblement – ou pas. Mais ils devaient résister, n'avaient pas le choix, devaient tenir le coup face à toute cette machination qui se levait contre eux. Car ils étaient plus forts que ça. Bien plus qu'ils ne le pensaient.

Cette banalité qu'ils s'offraient aujourd'hui et dont ils payeraient le prix plus tard, les cicatrices en guide de punition et les quelques cris étouffés d'un coussin attrapé par automatisme. Et d'autres fois plus violente encore. Mais l'âme joueuse du jour … Soo ne voulait plus y penser, voulait simplement jouer avec son frère sans se préoccuper du reste. Il voulait oui, s’autoriser à vivre comme tous les autres ; pour une fois. Alors il venait taquiner son frère, jouer aux étourdis conscient et sourire quelques fois encore.

Un moment où ils vivaient.
« N'importe quoi ! Qui a dit que je te trouvais idiot ? Je vais lui botter le cul, tu vas voir ! » Il avait bien dû le dire deux ou trois fois, les taquineries plus récurrentes qu'ils ne le pensaient au final. Soo n'avait jamais vu son frère comme tel au fond, ne l'avait jamais réduit à l'état d'un « moins que rien » parce qu'il était « mieux que tout ». À la seule différence qu'il n'avait pas le courage ou l'intention de lui avouer parce qu'alors bien des choses changeraient inconsciemment. Parce que c'était comme ça. Alors il rigolait à nouveau, tapotant légèrement l'épaule du plus jeune dans son élan. Parce que ça faisait du bien.

Et il n'avait pas compris pourquoi il avait lui-même lancé le sujet d'une potentielle amourette qui pourrait lui arriver. Il s'était dangereusement enfoncé et ne savait plus réellement comment s'en sortir, ne savait plus où donner de la tête. Soo il se sentait obligé de répliquer, de s'expliquer. Mais il n'avait rien à expliquer. Il n'y avait rien. « Oh patate ! Pourquoi est-ce que tu voudrais que je change ? » Il n'avait toujours eu yeux que pour ses frères et cette envie, ce besoin de les protéger quoi qu'il lui en coûte. Alors pourquoi … Pourquoi est-ce qu'il sentait son cœur se resserrer bêtement à cette pensée ? Deux ans qu'il avait perdu toute notion de regard envers les autres, de sourire derrière les bouquins qu'il lisait à longueur de journée. Deux ans qu'il ne vivait que pour eux.

Soo, il n'avait pas réussi à s'empêcher de rire la main sur le cœur en regardant son frère. Le coup contre la machine de rage et le score beaucoup trop resserré qu'il avait mené tout au long de la partie. Cette même innocence dans les esprits qu'ils retrouvaient petit à petit. « Élève dépassera maître un jour. Non mais Ji, t'as vue quand même tes progrès ? Avant tu marquais un point dans la partie, maintenant tu perds à un point près. » Comme un encouragement … Et une taquinerie quand il lui avait fait une légère pichenette sur le front avant de s'enfuir en courant dans la salle de jeu, un rire et sourire pendu aux lèvres. « Je paie les glaces ! » s'amusait-il à crier comme un enfant dont la nostalgie et les inquiétudes s'étaient également envolées dans cette course-poursuite.

Jusqu'à ce que sa poche vibre.
Jisoo.
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Sam 3 Nov - 22:57
Ahn Cho Hee
tonight, nothing counts
((tenue)). la plonge, une semaine qu'il lavait les assiettes d'un restaurant réputer de la ville pour sa haute gastronomie. lui, qui trouvait toujours le moyen pour que les plus jeunes fassent la vaisselle à sa place, une histoire de droit d’aînesse. le voilà, tablier et gants frottant des tâches pour les deux plus jeunes. il est loin l'époque de l'insouciance où la seule chose à laquelle, il pensait était de savoir comment faire pour que les deux plus jeunes ne caftent pas à leurs parents qu'il faisait le mur. loin, très loin... un an que jisoo ne sait pas à quoi va ressembler son lendemain. mais du moment qu'il arrive à les voir, à leur rendre leur sourire. il s'en veut de ne plus être là pour les protéger dans cette prison. mais, ils ont comprit, enfin jihwan à comprit. soo, lui en veut.

les heures passent, et il s'imagine la vie autrement, peut être qu'il aurait séché sa dernière heure de cours pour les emmener jouer ou manger un bout. l'horloge au-dessus de levier ne l'aide pas à ne pas penser à tout ce qu'il perd à ne plus être présent tout le temps pour eux. pas que ses frères ne peuvent pas le joindre quand ils en ont besoin. pas comme s'ils ne savaient pas tout ce qu'il fait pour eux, enfin, il ne vaut mieux pas qu'ils sachent tout. il lave en chantonnant, se forçant à sourire, à donner une bonne image de lui. puis l'heure de la délivrance à sonner, et il reçoit sa paye. paye qu'il partage en quatre. car il ne travaille pas pour lui, un peu quand meme. mais pour soo et jihwan pour qu'ils soient logés et nourris. il sourit en constatant qu'il a assez pour les emmener manger un bout où ils veulent, ça fait longtemps qu'ils n'ont pas passer du temps ensemble. Le téléphone en main, il compose le premier numéro qui lui vient en tête. Soo. avant de soupirer. il lui en veut vraiment , refusant de répondre au moindre de ses messages. il soupire ji soo avant de composer le numéro du plus jeune. une sonnerie, deux sonnerie et.... Hey le microbe. Tu es avec Soo ? Vous êtes êtes ? il laisse pas vraiment le temps de répondre. Ok ! Bougez pas, j'arrive. Ce soir on mange ce que vous voulez.

Il sait qu'il doit prévenir les tortionnaires. en chemin, un simple message pour prévenir cette femme qu'il refuse d'appeler pour le surnom affectif que tout les enfants donnent à leur mère. ce soir, en les ramenant il va devoir discuter avec les géniteurs. mais pour le moment, il va pouvoir annoncer une bonne nouvelle à ses frangins. enfin, il espère que ça leur fera plaisir. car les garçons ont apprit à cacher leur sentiments depuis ...

la porte passé, il a pas loin pour les trouver tout les deux mangeant une glace. il sourit en ébouriffant les cheveux de jihwan et tire la langue à soo. vous allez bien tout les deux ? Il parle s'installant à une place de libre sans relever la tête pour voir leur visage. il leur laisse le temps de mentir. car chez les yoon, le mensonge est devenu important.
© patr.onus
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