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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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n u m b to the feeling

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liu jiayi
liu jiayi
we could be royals
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chae hyungwon
Lun 22 Oct - 0:59
liu jiayi
point of disgust
and to the darkness he went

discret
mélancolique
créatif
bienveillant
méfiant
secret
sensible
altruiste
possessif
jaloux
 
personnage inventé
ft chae hyungwon
my id card

nom et prenom : liu jiayi ⌉ cendres dissipées par les visages et mémoires familiers d’antan, le berceau balayé avec la colère aveuglante l’ayant possédé. syllabes écorchées par le diable à de trop nombreuses reprises, un nom qui porte la honte, prénom qu’on souhaite oublier, ne plus jamais en être associé. jamais. jiayi est pourtant un joli prénom. c’est dommage. dommage qu’il est des monstres qui cherchent toujours à tout détruire - particulièrement le beau.
âge : vingt années ⌉  le troisième quart de la vie entamé, un de ceux qui se voient miraculeusement disparaître jeune, tragiquement. les années ne se comptent plus que du bout des doigts, au cliquetis fatidique cadençant la faucheuse n’attendant qu’à sonner le dernier coup.  
date + lieu de naissance : 110198 macao ⌉ là où tout n’est que jeu, qu’artifice. là où semble se décimer le concept de la réalité ; un berceau mélancolique lui rappelant avant, une lame le déchirant en lui rappelant à quel point c’était mieux avant.
nationalité(s) + origine(s) : chinois ⌉ les terres du milieu, du soleil, ses contrées par-delà le matin calme, un refuge qu’il ne tient pas plus dans son cœur. c’est de famille, cette fierté. y a toujours eu que ce mélange, que cette probabilité ; pas de fantaisie ou d’option secondaire. plus que la chine, c’est la tradition qui perdure dans ses veines, les attentes imprononcées à l’apostrophe de leurs lippes, comme une promesse évidente.  
situation financière : précaire ⌉ l’or de l’héritage s’est envolé avec les accoutrements, les coutumes - même les visites des lendemains. y a plus de nous, plus de conte qui jure qu’ils vécurent heureux à jamais au sein du beau palais. y a plus qu’à compter sur ses dix doigts et espérer que la bonne fée est bien quelque part pour entendre nos prières.
métier, job, études : polyvalent ⌉ ça prend tout ce qui est disponible, la pauvreté laisse rarement le choix, on fait avec. de journée au 7/11 et de nuit dans un cafe, les postes s’enchainent sans laisser tant de répit. l’étiquette d’étranger n’est pas forcément en sa faveur non plus, abonné aux temps partiels et jobs médiocres.  
situation familiale : un mot : chaotique.
situation civile + orientation : célibataire intéressé, indécis ⌉ la bulle a éclatée, les promesses dévalant ses lèvres à l'image de ses mensonges, à accoutumance. il a tout détruit. l'image idyllique de la vie à deux, les touches énamourées, cette proximité des plus intimes. y a plus que les doutes, la réticence à s'attacher à quiconque. cette peur que ça arrive encore.  
signe(s) particulier(s) : des esquisses bleutées et écorchures parsemées de part et d’autre, silencieusement gardées à l’abris par du tissus trop épais. une cheville fragile, autrefois cassée, luttant encore constamment à tenir la route. une chevelure douce, aux couleurs apaisantes. du pastel, toujours du pastel. tantôt du rose, tantôt du blond. loin de ce noir aux racines déprimantes.  silhouette agressée par ces os cherchant à s’échapper de sa propre peau, proéminents, inquiétants.  
groupe : citizens  
 
tumblr famous + confused screaming + jokes and memes as a coping mechanism + show these haters how its done by hating yourself most + the more people i meet the more i love my cat + pastel colors + comfy oversized clothes + bath bombs + im what the kids call: insecure + empty broken plates, empty broken heart + the devil is and will always be a gentleman + don't yell at me  im soft + sometimes the world sucks so i go to my own + maybe im not too sensitive maybe you're juste a dickhead + today's forecast: we can clearly see that sombody got me fucked up, fucked up!  + they ask you how you are, and you just have to say that you're fine, when you're not really fine, but you just can't get into it because they would never understand

Je suis resté inconsolable si longtemps. Inconsolable.
Inscris ce mot dans ton petit carnet.
C’est le mot le plus triste du monde.
Je parle d’expérience.

(moodboard)
✞ ✞ ✞

(moonflower) tête dans les étoiles, nuage en tant que seuillage, il plane, s'évade, rêve tous les interdits, les irréalisables. son encre se déverse, à fleur de peau, émotions débordantes, bouillonnantes, que le gamin n'arrive à exprimer autrement, qu'à travers lamentes, et de beaux mots. l’art, c’est cet échappatoire, ces doigts balayant les maux déferlant silencieusement contre l’étendue de ses joues, au cœur de la nuit, relevant son regard, l’inspirant à faiblir l’espace d’un instant, avant de repartir de plus belle, à l’aube d’une nouvelle page blanche.

(myosotis) forget me not ils vont et viennent, ces fantômes du passé, ces visages anonymes si familiers. dérobés des pages de ses souvenirs étiquetés, brûlés, réduis en cendres, ils ne cessent pourtant d’exister ; hantent ses regrets, ses verres mélancoliques tandis que jiayi tente simplement d’oublier. l’ironie est amère, réalisant qu’en essayant de combler ce manque, cette absence, ils ne font que la rendre plus réelle, plus déchirante. ce qui est mort ne saurait réellement mourir, pourtant il est nécessité qu’il le demeure.

(orchid) son cœur aime, chérit avec passion. son toucher est doux, sensuel, mais tient comme il possède, ancre possessive effrayée des départs trop hâtés. il est dépendant, ce camé à l’affection, noue lui-même ses propres liens à ces passagers qu’il imagine naïvement séjourner à jamais.

(elderflower) l’essence même de l’homme puise dans son existence propre, son individualité, ce qui l’influence. au fond, on fait toujours tout pour soi, même avec l’intention la plus pure au creux des songes. ce qui compte, c’est ce qui nous est bénéfique.  pourtant, pour certains, je est un autre. un ami, un amour, simplement autrui. une priorité disproportionnée au point de s’en oublier. altruiste. les aimer, c’est s’aimer lui-même ; à travers les sourires qu’on a dessiné de notre plus belle générosité. jiayi, il donne sans compter, se sacrifierait sans hésiter (trop aisément), or apprend toujours comment exister et se considérer seul en face de son miroir.

(lily of the valley) la mort, la vie, tout est définitif. seule la renaissance sera à jamais un éternel recommencement, porteuse de seconde chance, d’antidotes que l’on appelle évolution. rien n’est, tout est à devenir.

(fungus) une peur maladive d’être abandonné seul face à son miroir. réflexes d’animal en cage, princesse solitaire étudiant, enviant les autres du haut de sa tour. habitudes inquiétantes, murmures finalement prononcés face à ce jumeau de solitude. tout pour combler ce chaos. le néant.  sometimes quiet is violent. parfois il peut l’entendre parler, indépendamment du reflet, tout seul comme un grand. les griffes acérées, la langue pendue. et il l’entend murmurer. alors qu'est-ce que tu attends, enroule tes doigts autour du vice, de ton assassin, et dessine sur ta peau ton art le plus beau. laisse déverser ton rouge le plus prononcé, laisse le noyer la toile, tâcher le sol.  signe le avec ton dernier souffle, et abandonne le à tes côtés, comme étant l'œuvre de ta vie.

baudelaire l’appelait le spleen
ma grand-mère l’appelait cafard
moi je l’appelle pas
il sait venir tout seul.

(snowdrop)  c'est probablement grâce à un miracle, une belle étoile perchée au-dessus de la tête, que les années le comptent parmi elles. le ptit il est plus si ptit maintenant, il a poussé un peu, difficilement, et il a appris beaucoup, de la survie, de la vie en elle-même. appris qu’on ne sait jamais réellement qui on sert, dans quel camp on se tient. que le plus pure des blancs et le plus sombre des noirs, peuvent être trompeurs, qu’il ne faut se fier aux apparences. jiayi, il est bête, chant dégradant qu'il s’inflige en masquant une indifférence. ses méninges savent penser, mais ça s'arrête là, au quai de gare avec comme seul bagage ses connaissances primaires. y a pas d’éducation poussée, de rêves fleurissant, de véritables talents naissant. y a juste survivre aujourd'hui, puis demain, et après-demain. y a de l’envie dans ses orbes maussades, des désirs dégonflés, mais surtout étouffés, par des priorités et réalités âpres. pourtant, le ptit aimerait cque les chanceux possèdent là dehors. une éducation, des ambitions, une vie normale. rien de plus.

mais pour l’instant il se contente de ce qu’il a et continue de rêver (ce n’est pas vraiment comme s’il avait le choix).

(chestnut) il est blanc comme la neige. transparent, sans défauts – sans bavures. un peu hors du temps, du sien. y a ce gros décalage, entre lui et la réalité. il ne semble réussir à la suivre. c’est peut-être de là que viennent ces vulnérabilités. de l’immaturité qu’il possède encore. il semble ignorer tant de choses, captif de cette jeunesse d’esprit que sa conscience parait agripper au péril de sa vie.

c’est ironique.

rien ne fait plus grandir que la chute.    

« ce soir je veux juste hurler. j’ai besoin d’ouvrir les vannes tu comprends, de tout lâcher comme un puceau qui ment, de hurler mes mots pesants avec ma voix d’adolescent qui a jamais mué. de hurler ma peur de l’abandon, ma recherche frénétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence, comme un chien des caresses, mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas, et que je serai probablement jamais. de hurler mon absence de courage, ma politesse maladive, mon optimisme débile, mon zèle dangereux, mes réflexes à la con, ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus. de hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sournoise, mes regrets, mes erreurs, mes névroses, mes obsessions, mes méta obsessions, ma phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression. »


the story of my life : o1.(tw// eading disorders) ana avec le couteau pressé fermement contre sa gorge. ana avec la silhouette élancée, la parfaite carrure. ana qui le vide de vie, de forces. ana qui lui promet sa magie, en échanges de ces interdits. ana qui se fond finalement en sa peau, dessinant ses os. une impasse dans laquelle il est bloqué, la menace de la dague contre son cou et les murmures cruels au creux de son oreille. you don’t feel like a girl, definitely not as skinny and pretty as they are. sois mince sois beau et tais toi. y a que comme ça qu’on t’aimera.   o2. ⊱ l’art c’est une passion, un rêve qu’il balade depuis les palais d’or. du haut de ses quelques pommes, le ptit s’imaginait déjà le look sophistiqué, de son manteau beige, son col roulé neutre, à ses ptites lunettes perchées au bout du nez, le calepin au creux de ses doigts magiciens. dans ses ambitions de bambin, ses pieds le guident à travers les nombreux couloirs, le regard perdu, contemplatif des histoires que content les tableaux. pourtant, le voilà quinze ans après, tuant son piètre talent de dessinateur au rythme des vers et des poésies tranchantes. o3. ⊱ elle est belle l’ironie, de constater le malaise, la panique dans ses yeux à la vue de ce liquide rougeâtre, nourrissant sa carcasse. cette substance qu’il faisait pourtant déferler lui-même. à vrai dire, des peurs, il en a à foison, trop humain sur cet aspect. la solitude, elle le terrorise, l’enferme dans une prison en avalant la clé à jamais, mais l’abandon, il en referme les murs, lentement, forçant  l’angoisse à travers sa peau, la déchirant. vaut mieux être mal accompagné que seul. o4. ⊱ la manière dont s’exprime son amour, est extrême, mais ses amours sont encore pire. une figure autoritaire, des bras aimants presque maternels, jiayi semble inconsciemment chercher à combler la place abandonnée par des fantômes du passé. l’attention, l’affection, la droiture, l’absence de contrôle, ils l’enroulent tous dans un cocon, au sein duquel ses rayons sont les plus brillant. o5. ⊱ la romance dans l’âme, les beaux mots perchés au bout de la plume, l’embrasse chaleureuse, le ptit aime comme jamais, pourtant, d’une manière très nuancée. existait auparavant cette source de chaleur contre son corps, ses mots gravés dans son oreille, par l’univers lui-même. c’est ce qu’il était. tout. dans les livres, tout est toujours beau, qui finit bien, ils se sentent investis d’une mission, à moitié, mais complets à la fois, cette corde rouge nouée autour de leur cœur, les unissant d’un amour indétrônable à jamais. dans les livres, tout est toujours exagéré. ils ne parlent pas, de ce vide, cette sensation de dépendance, d’avoir à attendre après un inconnu, souffrir par son absence. ils ne parlent pas, de la colère, de cette impression d’abandon « why are you not there when you’re supposed to be the best thing that ever happened to me, why are you letting me down during my darkest hours. ». jiayi aurait du le maudire, le faire payer, pour chaque coup, chaque abus, chaque larme déversée par sa faute. pourtant la liste n’a jamais cessé de s’allonger. - même sous le revers de sa cruauté, son cœur ne semblait arriver à le chasser. lui – l’univers - qui a pourtant tout ruiné. o6.(tw// self harm, dépression) the loneliest people are the kindest. the saddest people smile the brightest. all because they do not wish to see anyone else suffer the way they do. derrière les sourires-soleils, les lignes rougeâtres peignent sa peau, secret scellé sous un trop plein de vêtements. embrassant ses cuisses, ses bras, elles sont vestiges du passé, d’une douleur au nom assassin tue au fond de la gorge, hurlant à la pitié. dorénavant, elles dorment, sous des draps réparateurs, moins visibles sauf si on ne s’y attarde, le beau temps pansant les catastrophes après l’orage. des promesses d’aller mieux l’inspirant à ne plus détruire la magie propre de son jardin, œuvre d’art qu’on ne devrait qu’admirer. o7. ⊱ l’habit ne fait pas le moine,  mais rien n’empêche au moine de tirer fierté de son accoutrement, de la grandeur qu’il lui apporte. de la friperie au ptit dépôt aux nombreux zéros sur l’étiquette, jiayi croit d’avantage au dicton qui annonce qu’il n’y a pas forcément besoin d’un monde pour pouvoir bien s’habiller. même avec la misère enroulée autour de ses tripes, le chinois s’est toujours bien affiché, dans la limite de l’accessibilité. amoureux de beaucoup plus que la mode, ce qui lui fait pétiller le regard c’est l’esthétisme la beauté sous toutes ses formes.. o8. ⊱ parfois, il lui arrive de porter ce poison cylindrique à ses lippes pour prendre une pause du monde, du simple fait d’exister. oui c’est pas beau de fumer. oui ça détruit les poumons. mais oui c’est plaisant, de temps en temps. c’est loin d’être une addiction, un autre fardeau à la longue liste déjà fiché à sa belle gueule. c’est simplement un artifice, au même titre que le chewing-gum, le bonbon de passage. un simple caprice que le sucre ne peut suffire. o9. ⊱ fut un temps, ses mains pouvaient embrasser le monde au creux de ses paumes, le blottir contre son torse, le tenir comme jamais, comme un désespéré. ça ne lui faisait pas peur. la proximité. l’idée d’être vulnérable – simplement bon – face aux autres. ça semblait être une évidence. rien de plus qu’un trait humain. - et puis ça a cessé. les mains de l’homme ne sont bonnes qu’à détruire.

hey there demons its me, ya boi

sinon ma vie se résume à faire des playlists sur spotify et ajouter des articles au panier sur n'importe quel site sans jamais valider la commande
n u m b  to the feeling 1121410147  
liu jiayi
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chae hyungwon
Lun 22 Oct - 1:00
liu jiayi
psychic abduction
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☾☾☾ playlist


☾☾☾ intro. complex feelings about my own existence


( l u l l a b y )

.     ✵     .
.  ✹    
      ·      ✧
✦      · * * .    
     ✦  ✺ ·      
.    ✦  ·     ·
      ✦     * ˚  .
✧.  ✫    ˚
·        . ✷  
     ·     *  .  ·  
     * .  *  .  
             
      ·  · ˚    ⋆
   ˚ ✷   .

sometimes fate is like a small sandstorm that keeps changing directions. you change direction but the sandstorm chases you. you turn again, but the storm adjusts. Over and over you play this out, like some ominous dance with death just before dawn. why? because this storm isn't something that blew in from far away, something that has nothing to do with you. this storm is you. something inside of you. So all you can do is give in to it, step right inside the storm, closing your eyes and plugging up your ears so the sand doesn't get in, and walk through it, step by step. there's no sun there, no moon, no direction, no sense of time. just fine white sand swirling up into the sky like pulverized bones. that's the kind of sandstorm you need to imagine.

and you really will have to make it through that violent, metaphysical, symbolic storm. no matter how metaphysical or symbolic it might be, make no mistake about it: it will cut through flesh like a thousand razor blades. people will bleed there, and you will bleed too. hot, red blood. you'll catch that blood in your hands, your own blood and the blood of others.

and once the storm is over you won't remember how you made it through, how you managed to survive. you won't even be sure, in fact, whether the storm is really over. but one thing is certain. when you come out of the storm you won't be the same person who walked in. that's what this storm's all about.

☾☾☾ act one: silk

à mon innocence
le temps passe vite, pas vrai ? c'est impressionnant, quand on réalise à quel point il se défile sous nos pupilles, sans qu'on ne puisse interférer d'une quelconque manière.
je me souviens, de l'anxiété luisante au sein de tes prunelles, de tes ongles rongés à vif, de ta mince peau sur tes petits os, de cette lueur s’affaiblissant en ton être, mourante.
tu étais jeune, trop jeune. pourtant c'était plus fort que toi. tu essayais si fort.... de leur plaire, d'être digne à leurs yeux, malgré toute la pression et les attentes qu'ils empilaient sur tes petites épaules. je me souviens de la peine dans tes pauvres yeux fatigués, par les larmes, les nuits blanches, les déceptions.
pourquoi tu ne vis que pour les autres, qu'est-ce que ça apporte. est-ce que ça te donne une raison, comme ce carburant nécessaire à continuer de lutter dans la vie. n'as-tu jamais réalisé, que personne ne nous blesse autant que nous-même ? que les blessures les plus assassines déferlent - peut être inconsciemment - de notre volonté propre ? y a eu tant de colère déversée dans ta lame, tant de désir, paradoxalement, à exister, à n'importe quel prix.
parfois, on dirait même que ça t'as coûté la vie. que tu t'en es pas sorti.
tu les blâmais.
oh oui tu les blâmais. pour tout. ta misère, ton manque de foi, cette peur de grandir, d'avoir à faire face au monde qu'ils dessinaient de leur teinte la plus sombre.
un bourreau, il en faut toujours un. mais c'est aussi ainsi que tu es devenu martyr. tu l'as voulu. après tout, toutes ces tourmentes, elles sont tes créations. aussi diaboliques soient-elles, elles restent tiennes. forgées de la pression, de l'angoisse que tu nourrissais, inconsciemment, de tes doigts d'ado.
on a tous nos regrets, certains plus que d'autres. et je suis désolé, que tu aies à porter le poids du monde sur tes épaules, juste parce que l’innocence t'aveuglais.

(ils t'aimaient.
ils n'attendaient pas autant de toi.
ils voulaient simplement te protéger.)

☾☾☾ act two: a shattering in f# minor

à ma violence
« le cœur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par ses épines »
tu avais tendance à répéter ce dicton. encore et encore. tu le disais comme si c'était l'œuvre de ta vie, ton essence propre. ça se lisait sur tes traits, dans ce ton que tu utilisais - à quel point ça te tenait à cœur, à quel point tu le vivais. c'était fascinant. inquiétant même. déjà si jeune tu tenais cette tragédie au creux de tes paumes comme une évidence, un fardeau qui t'étais destiné.
longtemps je n'ai pas voulu poser cette question (qu'est-ce que tu veux dire par là). j'avais cette impression que c'était comme un trésor auquel toi seul possédais la clé ; et ça me faisait peur, de t'en dérober toute sa magie. ça me semblait égoïste.  
« le beau fascine, le beau rend aveugle, blesse et manipule. le beau, c'est un mal déguisé en bien. et le pire, c'est que parfois, les dommages collatéraux sont involontaires, on peut aimer de tout notre cœur, vouloir les défendre de toute notre vie, ça ne changera rien. car la beauté est toujours beauté, elle ne décide guère quand cesser de l'être, alors que les hommes sont destinés à se battre pour elle. tant d'êtres humains cherchent la beauté, quand elle n'est que malédiction. elle réveille le pire en chacun de nous. »
c'était fascinant, car plus tes lèvres déversaient ces propos, plus elles t'illustraient, toi.
toi, cet enfant qu'on a limité à un piètre tableau blanc, et dont on s'est permis de remplir et façonner sans ton accord.
peut-être que personne ne serait capable de comprendre l’entièreté du message à ta manière. peut être effectivement que ma question, même dévoilée au reste du monde, ne saurait saisir toute la profondeur du lien qui vous uni.
parfois les individus sont comme des poèmes. on en comprend certains immédiatement, d'autres jamais.
toi, tu as probablement été le recueil le plus complexe que j'ai eu à lire.


à l'histoire d'une de mes folies
y a comme toujours eu des diamants quelque part perdu dans tes prunelles. une innocence, une bienveillance, qui matérialisait ta beauté. ça m'inspirait, ce spectacle. et j'étais loin d'être le seul.
peut être est-ce pour ça, que le premier instinct des hommes en posant leur regard sur toi est de vouloir t'enfermer, te posséder à tout prix. plus le temps passait, plus je comprenais tes philosophies - ces réflexes néfastes et destructeurs que tu créais chez les autres. c'était effrayant. je te comprenais enfin. pourtant il n'y a jamais eu l'once d'un doute dans ces orbes.
pour la première fois dans ma vie, j'ai eu peur de ta nature.
de ce filtre qui ne semblait garder que le bon, et non les ombres dissimilées derrière un sourire bien calculé. le pire, c'était d'être à tes côtés, et être capable de les voir, quand toi tu ne pouvais pas.
on ne devrait toucher à ces galaxies plongées dans ton regard, cette source de vie qui t'anime comme la plus belle des comètes.  
j'ai eu peur pour toi. de ce qui pourrait arriver. de ce qui est arrivé.

tu méritais pourtant tellement plus que ça. tellement plus que des paradis artificiels constitués de tes plus grosses peurs somnolant à tes côtés chaque soir, sinon perchés au dessus de ton corps faisant taire les lamentes. tellement plus que ces revers contre ta carcasse déplumée, ces poisons crachés par ta soi-disant moitié.

le pire, je crois que ça a été l'écho de ta voix. la réalisation.
tu nous l'as toujours dit. et tu avais raison.


☾☾☾ interlude. point of disgust

rapport de diagnostique
liu jiayi, administré le 13/01/18 à 3:15 suite à l'intervention de ses nouveaux voisins. ces derniers expliquent avoir entendu des bruits alarmants provenant du domicile du patient, disent avoir immédiatement appelé la police. la victime semblait sous le choc, une ambulance a été mobilisée pour déterminer son état. le conjoint a été placé sous garde à vue.

le patient a avoué ne plus entretenir de relation avec sa famille depuis quatre ans, a décrit leur lien comme étant tendu par sa faute. n'a pas plus détaillé les raisons de cette tension. il semblerait alors que le patient ait quitté son domicile familial à l'âge de 16 ans. je suspecte d'après ses résultats psychologiques et examens médicaux qu'il ait depuis toujours vécu auprès de son conjoint, abusif.

résultats positifs pour ptsd, abus émotionnel, physique et sexuel, anxiété, dépression, troubles borderline et dépersonnalisation. refus de poursuites judiciaires contre la personne responsable.

suivi et internement fortement recommandé.

☾☾☾ act three: looming

à mes points de suture
ça fait bizarre, de te voir inanimé ainsi. entièrement vêtu de blanc, l’aiguille dans le bras, le tube au fond de la gorge, parce que tu ne saurais même faire ça tout seul. juste manger. on t'entend plus, plus un mot, que des gestes rapides et efficaces. tout pour éviter de l'ouvrir, parce que tu sais les risques que ça implique. ils sont là pour t'aider, tu le sais, mais parler ça ne servira à rien. y a toujours cette peur d'en dire trop, qu'il va apparaître à n'importe quel moment, pour te punir d'avoir osé parler de vous.
ils savent pourtant, sont familiers avec tes enfers. ils en ont peut-être à la pelle des cas comme toi.
des êtres brisés par la main d'un autre. des innocents piétinés par la vie.
c'est pas pour autant que ça a l'air de t'ouvrir, jiayi.
tu restes fermé, aux autres, au monde, à toi-même. il reste plus que le châtiment. ces lignes rougeâtres pour exprimer les regrets, les colères déversées à flots. les larmes silencieuses au cœur de la nuit, entre un autre cauchemar et une énième insomnie.
et puis parfois y a ces cris, qui percent la poitrine. comme un malade à l'agonie.

"c'est quoi ta putain de tragédie à toi?"
curiosité amère, rappel du fardeau étiqueté sur la gueule de chaque passant ici entre les murs blancs. entre les vidés de vie et les bombes prêtes à exploser de surplus. deux opposés. pourtant les mêmes.
jiayi, l'ancien dont on ne sait toujours rien. si ce n'est qu'on est libre de prendre son repas. il ne dira rien.
"t'es là depuis trop longtemps, tu sais que tu ne pourras pas rester éternellement." quatre ans en enfer forgent le plus robuste des faibles. tu serais probablement prêt à tout pour rester. même au pire.

un cœur en patchwork.
j'imagine que c'est ça, ta putain de tragédie.


à ma vendetta
j'ai toujours admiré ta volonté, à devenir une meilleure personne. témoigner que la force est ta plus grande qualité, en prouvant à tellement d'individus que pour t’anéantir il faudra plus que ça. plus que lui. tu as encore tout le temps devant toi pour faire ta justice, réclamer ce qui t'es du : le voir pourrir.
et je suis fier de toi, car ce que tu as vécu est un véritable paradoxe dans lequel les deux issues majeures sont se remettre, ou sombrer. j'ai eu peur pendant un temps, que le deuxième serait ton sort, que tu n'arriverais jamais à retrouver un désir de vivre, de te mettre en quête du bonheur. et j'ai eu tord de douter de toi.
(je n'ai pas été le seul)    
t'en as chié jusque-là, t'en as toujours chié. mais crois-moi, c'est pas maintenant qu'il faut faiblir et tout lâcher. tiens bon, parce que de toute manière, c'est ta seule option.
garde la tête au-dessus de l'eau, n'oublie pas pourquoi tu te bat, et de prendre soin de toi.
reste à jamais ta première priorité.

t'as tout un monde qui bat en toi.
t'as tout un monde qui bat pour toi.

alors va comète et tire tes plans.

Invité
Anonymous
Invité
Lun 22 Oct - 1:04
Invité
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Baek Chanhee
Baek Chanhee
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hyunjin - florida blues
Lun 22 Oct - 1:09
Baek Chanhee
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h y u n g w o n
mah boy
mah precious fghjklm
il me rend faible mais tmtc
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bienvenue ici babie ohlalah n u m b  to the feeling 154076197
toujours en pls avec ta plume là
n u m b  to the feeling 4089548412 n u m b  to the feeling 4089548412
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Anonymous
Invité
Lun 22 Oct - 2:19
Invité
je voudrais demander c'est quoi cette version pimped up de mon nom oui bjr
#sharing one braincell, as usual
n u m b  to the feeling 451726863
Invité
Anonymous
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Lun 22 Oct - 6:03
Invité
Lord of memes is here n u m b  to the feeling 4107343617
Trop de Monsta X pour mon petit kokoro ;-;

Bienvenuuuuue bon courage pour la suite!!! *offre des cookies*  (non pas mon petit lapin cookie mais des cookies au chocolat)
Min Gowon
Min Gowon
i'm a bad bitch you can't kill me ❥ administratrice
https://fluoado.forumactif.com/t483-only-a-masochist-could-adore-such-a-narcissisthttps://fluoado.forumactif.com/t239-g-o-w-o-n-they-re-just-girls-breaking-heartshttps://fluoado.forumactif.com/t502-min-gowon#5664
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→ double compte :
hisakawa yuki + shin hani
Lun 22 Oct - 8:06
Min Gowon
TA BIO AJSJSJSJQJSJSJ RELATABLE !!!!!!!!!!! BIG MOOD CHIEF!!!!!!!!
bienvenue sur fa n u m b  to the feeling 1988886301 j'ai hâte de voir la fin de ta fiche ptn :'(
Invité
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Lun 22 Oct - 8:42
Invité
bienvenue à toi n u m b  to the feeling 154076197
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Lun 22 Oct - 14:13
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n u m b  to the feeling Tenor

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B I E N V E N U E
V R A I M E N T


ma grenouille ♥️♥️
T'es parfait .. bon choix de vava
Voilà.. mon coeur est mort encore ..

bon courage  
n u m b  to the feeling 2290635941  n u m b  to the feeling 2290635941  n u m b  to the feeling 2290635941  n u m b  to the feeling 2290635941
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Invité
Lun 22 Oct - 16:34
Invité
idjsizjdiiz c'est quoi cette fiche absolument trop divine là shuis shook n u m b  to the feeling 4106567993

welcome mr. aestethicc, j'espère que tu te plairas ici n u m b  to the feeling 1988886301
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