(( blue side ))

paper hearts

i didn't leave because i stopped loving you,
i left because the longer i stayed
the less i loved myself.

réservé

patient

peu confiant

observateur

(trop) fragile

calme

impulsif

persévérant

réaliste

rancunier

personnage inventé

ft park jimin

my id card

nom et prenom : kwon jisung. patronyme simple, sans artifice mais efficace. un prénom donné sans raison quelconque, t'as été nommé ainsi juste parce que c'est beau, parce que ça t'allait bien, et surtout parce que les paternels n'avait pas l'envie de chercher plus loin.

âge : dix-huit ans. la majorité dans certains pays, toujours un sale gosse d'après la famille quand ça les arrange. toi, tu suis le mouvement. tantôt t'es un gamin, tantôt un adulte qui doit prendre ses responsabilités.

date + lieu de naissance : nuit glacée d'hiver, les routes bloquées par la neige, ta mère a connu bien des difficultés pour être transportée à l'hôpital le plus proche. un chemin parsemé d’embûches, mais t'as tout de même vu le jour à la maternité de seohan un seize décembre.

nationalité(s) + origine(s) : nationalité coréenne, origines coréennes, famille qui ne voit que par son pays, ses traditions, ses règles.

situation financière : gosse de bonne famille, sans pourtant avoir goûté à la satisfaction de recevoir tout ce que tu voulais.

métier, job, études : une année de retard, c'est ce qu'a entraîné des mois et des mois sans mettre un pied à nasan. l'idée d'y retourner après ce qu'il s'est passé, ça t'étouffait, ça te tuait à petit feu. puis t'as été transféré à cheonan, malgré la désapprobation de tes parents. C'est moins prestigieux, pas bien vu dans la famille, c'est une école publique. sauf que tu t'y plais toi, à cheonan. pas grand monde te parle, mais t'étudies les arts plastiques, alors tu te préoccupes pas de ça.

situation familiale : une mère, une sœur, un père et les nombreuses maîtresses de ce dernier. maman est naturelle, attentionné, quoiqu'un peu trop influencée par papa. lui, cet être que tu méprises depuis ce moment d'incompréhension où t'en as pris pour ton grade, celui qui n'est jamais présent, celui qui, par son absence, fait du mal à ta mère, à ta sœur, à toi. ta sœur, ton soleil, celle que tu protégerais avec ta vie.

situation civile + orientation : tu comprenais pas au début, quand t'as commencé à regarder les garçons de la même façon que tu le faisais avec les filles. il t'en a fallut du temps pour comprendre, mais il te faut plus que du temps pour assumer pleinement cette toute nouvelle vision. après ce que la première et dernière personne à qui t'as tout balancé a fait, hors de question de faire confiance à qui que ce soit d'autre sur ce sujet.

signe(s) particulier(s) : la main dans les cheveux dès que l'occasion se présente, la tête haute quand tu traverses le couloir, un tatouage ridicule et caché fait suite à une soirée bien arrosée.

groupe : cool kids.

i'm a lost boy from neverland

he stood on the bridge in silence and fear
for the demons of darkness had driven him here

they were always there, sometimes just out of sight
waiting in the background till the time was right

these demons were destructive, knocking down the life he knew
hating everything about him, he hated himself too

these demons can't be seen, but they're far from fairy tales
they live inside your mind, their evilness prevails

so on the bridge he stood, about to end the fight
then he stopped and thought
i'll fight them one more night.

rina, dix-neuf ans, deuxième année de lce anglais, procrastination is my middle name, utilisatrice abusive de capslock, de memes et de keysmash, multifandom/soft stan, a sorti beaucoup trop de citations de rupi kaur dans cette fiche.

LET GO

light's gone, day's end

t'es là, les bras ballants, la bouche entrouverte suite au choc, les yeux fixés sur l'écran du téléphone qu'on t'a limite foutu dans le visage. c'est l'un de ces moments où tu te demandes ce que t'as bien pu foutre dans ton autre vie pour mériter un truc pareil, pour mériter une telle humiliation.
à ce moment-là, tu sais pas ce que tu veux le plus : te cacher, ou tout simplement mourir.
fais pas comme si t'avais jamais pensé à la deuxième option avant que tu te dis.
puis tu lèves les yeux et tu la vois, cette horde de loups prêts à te déchiqueter dès que t'oseras ouvrir la bouche pour sortir la première excuse à deux balles qui te passera par la tête. parmi eux, y a des gens que tu connais vaguement, aussi d'autres qui sont sortis de nulle part.
et tous
tous
ils te guettent.
ils vont te bouffer vivant.
quand tu vois ça, t'as envie de partir en courant, alors c'est ce que tu fais.
tu cours.

- - - - -

nouvelle année, nouveau lycée.
nouvelle bouffée d'air.
pas de lueur de fierté dans le regard des parents, pas réellement de nouveaux amis, mais une occasion de tourner la page.
tu sais que certains sont au courant, tu le vois dans leur regard, parfois moqueur, d'autres plein de pitié.
tu veux pas de leurs moqueries, et encore moins de leur pitié.
t'as pas passé ces derniers mois dans ce centre pour retourner à la case départ dès la première interaction sociale.
tu veux juste tourner la page, mais les autres semblent incapables de le faire.
c'est donc ton destin ; tu seras toujours connu comme le garçon dépressif aux nudes douteuses.