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FLUORESCENT ADOLESCENT, est un rpg de type vie réelle centré sur l'adolescence et la rivalité entre deux lycées. Vous avez la possibilité de jouer un lycéen, ou bien un citoyen de la ville fictive de SEOHAN dans laquelle se déroule l'action. Aucun nombre de lignes minimum n'est demandé, et un minimum de deux réponses par mois sont requises pour ne pas être en danger.
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needle and threads (花樣年華)

liu jiayi
liu jiayi
we could be royals
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→ arrivée :
22/10/2018
→ messages :
9
→ avatar + crédit :
chae hyungwon
Mar 6 Nov - 22:49
liu jiayi
花樣年華
here we lay alone in hospital beds,
tracing life in our heads
but all that is left
is that this was our entrance and now it’s our exit,
as we find our way home

de ces journées longues qui causent migraines, fuites anxieuses, et ne réclament que les bras amoureux des duvets dans le cocon qu'est sa chambre. ou plutôt dans leur cas, leur chambre. c'est toujours bizarre, même maintenant après des mois. cela le sera probablement encore pour les prochains à venir. les changements, ça a jamais vraiment été son fort.
ça déstabilise.
ça rend vulnérable.
jamais jiayi aurait pensé que ce soit si agréable - de partager son espace vital. c'est pas dans sa nature, ou du moins, ça a cessé de l'être.

et le pire, c'est que ça lui semblait être le paradis. la solitude.
un luxe trop longtemps privé qu'il s'est permis d'abuser ici. on ne peut pas dire qu'il a tant que ça d'amis. ça intéresse pas vraiment, les gars qui causent pas. pas que beaucoup soient sociables pour commencer. y en a quelques uns, des rescapés encore capable d'aligner des mots. puis ils ont tendance à rester entre eux. ils comprennent d'ailleurs pas jiayi, pas les types dans son genre. parce que pour eux, y a rien de pire que le silence strident de la solitude. rien.
quelque part, il les comprend aussi. il ne peut pas leur en vouloir.

et puis quelque part, jiayi est reconnaissant. qu'on ait brisé ses habitudes malsaines, qu'on lui ait accordé un nouveau camarade de chambre. y en a eu qu'un par le passé - le pauvre est resté qu'une semaine. ça l'a rendu fou, cet endroit. pendant un temps, le ptit pensait que ce serait le même cas pour le nouveau - il ne semblait pas avoir sa place ici, pour une raison qui semblait lui échapper étrangement. peut être était-ce la stature, les préjugés débiles qui nous rendent toujours surpris quand ce n'est pas la brindille qui se fait casser en deux. ou peut-être était-ce tout simplement cette aura qu'il baladait partout, comme un bienheureux qui cache sa misère derrière les plus beaux sourires sur terre pour oublier un peu.

y en a peu qui arrivent comme momiji.
composés.

son arrivée à lui a été catastrophique. de celles qui attirent les murmures et les regards dans les couloirs. ça a beau être un hôpital, les rumeurs galopent toutes aussi vites. et pourtant, momiji est arrivé dans sa vie comme un boulet de canon. trop vite, trop fort.

« ta journée ? ça allait aujourd'hui ? on a pas pu se voir beaucoup »
de ces journées où tout le monde est cloîtré avec les mémoires de ses démons et les feuilles vierges spectatrices de la projection. ça cause pas beaucoup ici, en général, pas que dans les couloirs avec les autres.

il est toujours perché sur son lit, la tignasse en bordel réchauffé par le pyjama qu'il se permet toujours d'enfiler en deux en trois mouvements dès le seuil de la porte passé (un sentiment partagé). y a aussi ses biens éparpillés un peu partout contre le drap. il a l'air plus soigneux qu'habituellement. mais le ptit ça le choque pas. l'ennui vous fait bien faire toutes les conneries du monde. jiayi pourrait en témoigner.

« tu veux bien arrêter de trier deux secondes ? » un caprice qu'il ose vocaliser d'un ton doux, sincèrement heureux de pouvoir enfin sociabiliser avec lui.

après tout y a rien qui presse
je vois pas pourquoi tu t'embêtes
c'est pas comme si tu partais demain
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